
Hier, c’était la fête de la
Transfiguration du Seigneur, puisant dans un événement tracé dans Marc 9,2-8, où Pierre, Jacques et Jean emmené
par Jésus sur le mont Thabor, près
du lac de Tibériade, peu avant la fête des Tabernacles, et voient sa
messianité entouré d’Élie et de Moïse, pendant lequel Dieu reconnaît son fils et invite à
l’écouter. Ce serait une intronisation royale, c'est- à- dire une manifestation
ou proclamation qui met en avant l’identité royale du Messie. Et cette intronisation royale devait être reconnue par deux témoins que sont ici Moïse et Élie. On peut comprendre que Jésus
demande le silence à ses disciples (Marc 9,9), car cela ne devait pas
tomber dans les oreilles de ses adversaires politiques, Hérode Antipas et Ponce
Pilate. La
fête de la Transfiguration du Seigneur est célébrée depuis le Ve
siècle en Orient et depuis 1457 en Occident (notamment au Portugal). Son
importance réside dans la préparation des chrétiens à la persévérance dans la
foi, qui perce de son éclat les ténèbres de la mort. C’est aussi aujourd’hui
que débute le Tour du Portugal.
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Après quelques courses organisées par le
Ginásio Clube Português à
l'hippodrome de Belém à partir de mai 1885, la Volta a Portugal
n'apparaît qu'en 1927, dont l'inspiration est venue d'un événement équestre qui
a fait le tour du pays en 1925. 1965 kilomètres ont été parcourus en 18 étapes.
Face à une concurrence acharnée, António
Augusto de Carvalho a été le premier vainqueur du Tour. La deuxième
édition du Tour du Portugal n'eut lieu qu'en 1931, organisée par le «Diário
de Notícias». Les cyclistes
traversèrent même le Tage en bateau, pour rejoindre Setúbal lors de la première
étape. Il y eut 18 étapes au total, réparties sur 1958 kilomètres, soit presque
autant que quatre ans plus tôt.

L'intense rivalité entre José Maria Nicolau (vainqueur en 1931
et 1934) et Alfredo Trindade
(vainqueur en 1932 et 1933) du Sporting
captivait les foules et accroissait
la popularité des clubs lisboètes et
du sport lui-même. Le
derby lisboète a continué à vélo avec des combats mémorables, comme ce fut le
cas entre José Albuquerque, «Faísca», (vainqueur en 1938 avec le Clube Atlético de Campo de Ourique et
en 1940 avec le Sporting) et Aguiar Martins, de Benfica, considéré à
l'époque comme l'un des meilleurs cyclistes internationaux, le prestigieux
journal L'Equipe le surnommait «le Portugais volant».

Les années 1940 furent dominées par les
cyclistes du FC Porto. Fernando Moreira fut le premier roi du
Nord (il remporta le Tour en 1948), et António Dias dos Santos lui succéda avec deux triomphes (1949 et
1950). Les années 1950 virent la rivalité entre Alves Barbosa (Sangalhos)
et Ribeiro da Silva (Académico Futebol Clube). Alves Barbosa fut le premier à remporter le Tour
du Portugal à trois reprises (1951, 1956 et 1958), portant le jaune de la
première à la dernière étape lors de deux éditions. Les années 1960
ont été dominées par les trois grands clubs de football, le FC Porto remportant quatre fois la Volta
avec Mário Silva et José Pacheco, Benfica remportant trois éditions avec Peixoto Alves, Francisco
Valada et Américo Silva et le Sporting triomphant avec João Roque.

L'Espagnol David Blanco détient le record de. L'Espagnol a remporté la Volta
en 2005, 2008, 2009, 2010 et 2012. Et puis, oui, il y a des noms portugais
légendaires, comme Marco Chagas
(1982, 1983, 1985, 1986), qui suite à un contrôle antidopage en 1979 et à son
exclusion de l'édition 1984, il n'a pas pu remporter sa cinquième victoire,
remportée par Joaquim Sousa Santos
en 1979 et par Venceslau Fernandes
en 1984, et Joaquim Agostinho (1970,
1971, 1972) qui en 1960 et 1973, a été déclassé de la première place pour
dopage, le cycliste du Sporting qui
faisait face à la concurrence de Fernando
Mendes (Benfica) qui n’a gagné
qu’une seule fois (1974). La «2ème place
éternelle» a été attribuée à Vítor
Gamito parce qu'il a remporté les éditions 93, 94, 97 et 99, assumant ainsi
le rôle de favori des Portugais dans
les années 1990 et brisant le sort avec la victoire de l'an 2000. Celle de
2023, a vu le triomphe de Colin Stüssi,
un coureur suisse qui a participé au contre-la-montre de Viana do Castelo.
Pour aller plus loin, je vous conseille
ces lectures qui m’ont beaucoup aidé : Revue
des sciences philosophiques et théologiques, Volume 32, Université de
Virginie, 1948, Thierry Maertens, et
Jean Frisque, Guide de l'assemblée chrétienne : Volume 7, Northwestern
University, 1964, Hans Conzelmann, Andreas Lindemann, et Pierre-Yves Brandt, Guide pour l'étude du Nouveau Testament,
Labor et Fides, 1999, Corina
Combet-Galland, et Daniel Marguerat,
Introduction au Nouveau
Testament : son histoire, son écriture, sa théologie, Labor et
Fides, 2008, https://ensina.rtp.pt/artigo/historias-da-volta-a-portugal/, https://rr.pt/bola-branca/noticia/modalidades/2024/07/22/uma-breve-historia-da-volta-a-portugal-em-bicicleta/387252/, https://sol.sapo.pt/2023/08/15/volta-a-portugal-uma-prova-apaixonante/, https://www.calendarr.com/portugal/dia-da-transfiguracao-do-senhor/, et https://www.newgreenfil.com/pages/volta-a-portugal-em-bicicleta.
Merci et bonne fête de la
Transfiguration !
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