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mercredi 8 octobre 2025

La très longue histoire de la Corée (partie 2)

Le Festival de la culture royale est un festival créé en 2014, qui se tient dans les cinq palais royaux de Séoul ainsi qu’au sanctuaire Jongmyo et à l’autel Sajikdan. Il s’agit du plus grand festival du patrimoine culturel de Corée. Cet automne, le festival se déroulera du mercredi 8 octobre au dimanche 12 octobre 2025, sur cinq jours, dans les quatre principaux palais de Séoul – Gyeongbokgung, Changdeokgung, Deoksugung, Changgyeonggung – et au sanctuaire de Jongmyo, classé au patrimoine mondial de l'UNESCO. Durant ce festival, les visiteurs peuvent assister à des spectacles, des expositions et des représentations qui leur permettent de mieux comprendre l’histoire de la Corée à travers ces lieux. Depuis 2021, le festival se tient deux fois par an : au printemps et à l’automne.  Chaque année, une cérémonie d’ouverture du festival a lieu au palais Gyeongbokgung avec des représentations hautes en couleur avec le banquet hanbok au palais de Gyeongbokgung. Autre temps fort du festival, la sérénité matinale au palais de Changdeokgung avec la visite du jardin, et une fusion saisissante de ballet et de compositions traditionnelles coréennes se déploie dans la cour du Jibokjae Hall, la bibliothèque royale du palais de Gyeongbokgung. Sur chaque site, des événements sont organisés tout au long de la période : au Palais Deoksugung, des programmes éducatifs pour enfants, concerts sur les sciences humaines, au Palais Changgyeonggung, des reconstitutions historiques, événements nocturnes, installations culturelles, et au Sanctuaire de Jongmyo, des explorations architecturales, concerts avec Pungryu et Jeryeak. Pour les voyageurs internationaux en quête d'un avant-goût authentique de la royauté coréenne, le festival offre une occasion rare de pénétrer dans un patrimoine vivant, où chaque coin de palais, chaque allée de jardin et chaque salle de cérémonie raconte une histoire vieille de plusieurs siècles.

 

Pour aller plus loin, je vous conseille ces lectures qui m’ont beaucoup aidé : https://laotiantimes.com/2025/08/26/unveiling-600-years-of-history-of-koreas-royal-palaces/, https://koreasowls.fr/festival-de-la-culture-royale-a-seoul/, et https://www.snaptaste.com/seouls-timeless-royalty-k-royal-culture-festival-opens-its-gates/

 

La dynastie Joseon accède au pouvoir en 1392, elle prend évidemment modèle sur la Chine des Ming avec une cour intérieure composée de l'empereur et des membres de sa famille (la reine dont le rôle est de concevoir un héritier, les concubines, les princesses, le prince héritier et les princes, entourés des conseillers les plus proches du roi, de gardes royaux), d'eunuques (garçons et hommes castrés) qui organisaient la vie quotidienne dans la cour intérieure, de femmes remplissant divers rôles travaillant en étroite collaboration avec les eunuques, et d'une suite de serviteurs, et comme en Chine, la nouvelle dynastie rétablit l’ordre, relance la production agricole et le commerce et fonde une nouvelle capitale, située sur la rivière Han, à mi-chemin entre le nord et le sud, qui reçoit le nom de Hansong. Le peuple préfère tout simplement l’appeler Séoul, c’est-à-dire la «ville capitale». Le nouveau pouvoir politique basé sur le confucianisme avec des premières années prometteuses a créé une nouvelle dynastie sur une base inégalitaire puisque les «yangban», où la classe noble et lettré exploitait continuellement les classes inférieures majoritaires composé d'esclaves, d'agriculteurs, de marchands, de commerçants et d'autres personnes exerçant des métiers subalternes comme les bouchers, et les femmes devaient s'habiller d'une manière ultra-conservatrice où les jupes devaient dépasser la ligne de poitrine. L’aristocratie ne travaille pas et les cadres inférieurs sont recrutés par concours. L’administration est centralisée et animée par un néo-confucianisme très tatillon et les pièces d’identité sont obligatoires. La propriété de la terre est privée et très encadrée; tous les arbres utiles sont recensés. La nouvelle dynastie impose un système patriarcal, se centrant sur le culte de la famille et le respect dû à l’aîné, au père et surtout au dirigeant constituent désormais les valeurs cardinales de la société avec une tolérance religieuse, des normes strictes, un dogme de l’obéissance et de l’éducation en valeur suprême. Le bouddhisme s’étant considérablement développé durant l’ère Goryeo, au point que son clergé constituait un État dans l’État, la nouvelle morale officielle permet une réforme agraire, et temples et monastères sont expropriés au profit des alliés de la nouvelle dynastie et de la classe montante des paysans enrichis. Cependant, les femmes royales soutenaient également le bouddhisme, la plupart d'entre elles étant bouddhistes. De nombreux conflits les opposaient aux fonctionnaires du gouvernement, ces derniers estimant qu'aucune autre religion ne devait exister dans un État confucéen comme Joseon. Malgré cette forte opposition, les femmes royales continuèrent d'exercer leur pouvoir, certains rois manifestant également leur intérêt pour cette religion. Le chamanisme était considéré comme impur et les chamanes se virent interdire de résider dans la capitale, les empêchant ainsi de fréquenter le public. La faction Hungu, détenait le pouvoir au début de la dynastie Joseon.

 

Cette dynastie débute avec les rois qui ont fondé la dynastie Joseon que sont Taejo visible dans Tears of the Dragon (1996), The Great Seer (2012-2013), Jeong Do-jeon (2014), The Pirates (2014), Age of Innocence/ Empire of Lust (2015), My Country the New Age (2019), The Pirates: The Last Royal Treasure (2022), et The Queen Who Crowns (2025), qui fit devenir Hanyang la capitale de Joseon, tout en s'efforçant également d'établir un système juridique, compilant le «Joseon Gyeonggukjeon» de Jeong Do-jeon et divers codes juridiques en 1394, en mettant également en œuvre une politique de promotion du confucianisme et de rejet du bouddhisme, établissant Sungkyunkwan à Séoul et Hyanggyo dans les provinces afin de promouvoir le confucianisme tout en rejetant le bouddhisme, et posant ainsi les bases et les politiques fondamentales de la nouvelle dynastie, mais qui dut subir une guerre civile durant laquelle Lee Bang-won (le futur roi Taegong) tua son demi-frère et ses fidèles sujets de Goryeo, Jeong Mong-ju et Jeong Do-jeon en 1398, puis après l’abdication du roi Taejo, il mit sur le trône Jeongjong visible dans Six Flying Dragons (2015), qui transféra la capitale à Gaegyeong et, à la suite de la Seconde Révolte des Princes, nomma Yi Bang-won prince héritier, et ses réalisations figurent l'abolition des simples soldats, des réformes administratives séparant les affaires de l'État des affaires militaires et la création du Nobi Byeonjeongdogam pour réformer l’esclavage, puis Yi Bang-won prit sa place sous le nom de Taejong après son abdication en 1400, il aura les honneur des sageuks Tree With Deep Roots (2011), I am the King (2012), Maids (2015), Jang Yeong Sil (2016), Six Flying Dragons (2015), et Joseon Exorcist (2021), établissant divers systèmes et posant les bases de Joseon, s'efforça de renforcer l'autorité royale par le biais de réformes du système gouvernemental, telles que l'abolition du système d'armée privée et la création du Conseil d'État et du Bureau de commandement des trois armées, il a créé le système à six niveaux qui a été mis en place pour gérer le gouvernement efficacement qui était un système dans lequel tous les principaux départements rendaient compte directement au roi et constituait une institution clé qui renforçait directement le pouvoir royal, le Bureau de l'Inspecteur général pour réorganiser le système judiciaire et l’a rendu indépendant pour contrôler les ministres, en outre, il a renforcé la politique de répression du bouddhisme et de promotion du confucianisme, réorganisé les temples à travers le pays, évalué avec précision la population grâce à la loi Hopae et renforcé la frontière en repoussant le peuple Jürchen dans le nord tout en devenant tributaire de l’empire Ming en 1401 et la Corée se comporte en cadette de la Chine lui donnant respect et révérence, à partir de là régulièrement, la cour de Pékin et celle de Séoul échangent des ambassades qui font assaut de munificence pour illustrer le respect qu’elles se portent, il n'a pas hésité à prendre des décisions impitoyables, y compris des conflits avec sa famille, et après avoir éliminé ses frères et ses serviteurs méritants au cours du processus de succession au trône, tout en voyant son père Taejo mourir en 1408 après qu’il se soit se tourné vers le bouddhisme dans ses dernières années, il est également le seul roi à avoir volontairement transmis le trône à son fils, Sejong dont le règne est visible dans The Great King Sejong (2008), The Divine Weapon (2008), Splash Splash Love (2015), Joseon Exorcist (2021), The King's Letters (2019), Forbidden Dream (2019), et Yeonak, My Destiny (2023), et le comic King Sejong the Great (2025), qui lui succéda en 1418 et donna un âge d'or d'indépendance, de développement scientifique et social, avec son protégé, Chang Yeong-sil, véritable Edison coréen, qui mit au point un astrolabe, un cadran solaire adapté aux saisons, une clepsydre automatique, un système d’imprimerie plus efficace, une jauge mobile pour calculer le niveau des eaux et même un pluviomètre, auxquels s’ajoutent la création de l'alphabet coréen (Hangul) en 1446 à sa demande par une commission de linguistes, accessible au plus humble de ses sujets, afin de lutter contre l’illettrisme du peuple, le chinois classique étant jugé trop complexe et réservé aux élites, et en termes de défense nationale, le développement de la 4e armée et de la 6e garnison par Kim Jong-seo a étendu le territoire national et il a obtenu de grands résultats dans de nombreux domaines, son règne a connu des personnalités LGBT, par exemple autour du roi Sejong entre les femmes de chambre du palais, et la belle-fille lesbienne du roi (Bong Sunbin) a eu des aventures avec deux servantes dans le palais, puis Munjong, le fils du roi Sejong qui l'a aidé, lui succèda en 1450, sous son règne le Hwacha (charrettes avec de nouvelles armes montées dessus) est fabriqué et déployé, et Yeomcho Dohoegwan (production de Yellowstone) est établi, l’Ajeosinjinseo (méthode du char) et Dongguk Byeonggam (histoire de guerre) sont fabriqués sous la responsabilité du Grand Prince Suyang, L'histoire de Goryeo (1451) et L'histoire de Goryeo Cheoryo (1452) sont compilées, et les abus causés par le paiement de tributs par les moines en leur nom sont corrigés, mais il mourut de maladie en 1452. 

 

Danjong (1452-1455), le solitaire devenu roi à l'âge de 12 ans n’avait d’autre choix que de s’appuyer sur ses ministres choisis par son père pour l’aider, et au fil du temps, il commença à faire entendre sa voix petit à petit, et il a également fermement rejeté la demande de ses sujets de démolir le temple bouddhiste à l'intérieur du palais, mais dut faire face à l’ambition de son oncle le prince Suyang (futur Sejo), ces deux derniers voit leur règnes romancés dans The King of Chudong Palace (1983), King and Queen (1998-2000), The Face Reader (2013), Queen Insoo (2011-2012), Jang Yeong-sil (2016), Grand Prince (2018), et The Forbidden Marriage (2022-2023), et son oncle Sejo dont le règne est visible dans The Princess' Man (2011), Gwansang (2013), et Jesters: The Game Changers (2019), s'est emparée du trône par un coup d'État en 1455, un roi ambitieux qui a pris l'initiative de renforcer l'autorité royale en abolissant l'autorité politique du Conseil d'État, réduisit le pouvoir du Premier ministre, mit en œuvre du système direct des six ministères (les ministères du Personnel, Ijo, des Impôts, Hojo, des Rites, Yejo, des Affaires militaires, Byeongjo, des Punitions, Hyeongjo, et des Travaux publics, Gongjo), forma un système de défense régional, il œuvra également à consolider le système centralisé en abolissant le Gwajeonbeop (La loi sur l'impôt direct a été mise en œuvre pour accorder des droits d'impôt foncier uniquement aux fonctionnaires en exercice), en mettant en place le Jeonjeonbeop (code de lois) et en réorganisant le système militaire central, et se débarassa de six ministres qui tentèrent de le destituer en 1456 pour le remplacer par Danjong qu’il fit mettre à mort dans son exil, et en 1462, les véritables archives de la dynastie Joseon ont enregistré que Sa Bangji, une esclave, a eu une aventure avec une noble veuve, vint ensuite Yejong, le roi malade dont le règne fut bref (1468-1469) visible dans The King's Case Note (2017), aboutit à l’emprisonnement de la faction Namin et la force qui l'a réprimé a reçu le titre d'Ikdaegongsin, puis vint l’incident de révision des rites royaux par Min-su après une tentative de les réviser, puis Seonjong un roi sage et juste (1469-1494) visible dans The King and I (2007-2008), Behead the King (2017), et Joseon Attorney: A Morality (2023) inspiré d’un webtoon (2015), confiant dans l'achèvement de Gyeongguk Daejeon (le Code national), favorisant en 1478 le Hongmungwan, qui stockait des livres, est promu au rang d'institut de recherche universitaire (même fonction que Jiphyeonjeon, qui a été aboli sous le règne du roi Sejo), ce dernier commença son règne à l'âge de 13 ans en 1469 sous le régence de la reine Jeonghui, épouse du roi Sejo qui voit la mise en œuvre en 1470 du système Gwansu Gwangeup, la collecte des impôts directs auprès du gouvernement et la distribution aux fonctionnaires, et l'importance accordée par Confucius aux convenances rituelles a donné lieu à de nombreuses cérémonies à la cour Joseon les Cinq Rites d'État, ont été officiellement instituées en 1474 (gillye, rites d'État pour les dieux associés à la paix et à la prospérité de la nation; Garye, occasions de célébration pour les membres de la famille royale (les rites de passage à l’âge adulte, les mariages); billye, cérémonies d'accueil des envoyés de l'étranger; gunrye, rites performatifs impliquant l'armée; et hyungnye, ou funérailles royales), il épouse durant son règne personnel en 1476 la fille de Yun Gi-gyeon comme reine qui donne naissance au prince héritier Yung (Yeonsangun) et la dépose en 1479, ce qui sera le déclencheur de la purge de Gapja (1504), promeut le néo-confucianisme et la suppression du bouddhisme, et l'emploi de personnes talentueuses, favorisant la faction Sarim au dépend de la faction Hungu à travers les trois bureaux (Saheonbu, le Bureau de l'Inspecteur général, Saganweon, le Bureau des censeurs, et le Hongmungwan, le Bureau des conseillers spéciaux) créé pour elle, voyant à partir de 1480, le pouvoir est disputé entre factions rivales et un durcissement idéologique confucéen qui va se manifester à travers la persécution des bouddhistes et la purge des lettrés, et Yeonsangun le roi tyran (1494-1506) visible dans The King and the Clown (2005), Gansin (2015), The Treacherous (2015), Rebel Thief Who Stole the People (2017), et Bon Appétit, Your Majesty (2025), et dans le roman A Crane Among Wolves (2024) de Jane Hur, lui succèda et mena au départ une administration civile relativement efficace, s'appuyant sur l'héritage politique du règne du roi Seongjong, et fut surnommé le «Zengzi de la mer de l'Est» pour son habile gouvernance durant les premiers jours de son règne, il fut ensuite connu pour sa cruauté et son régime oppressif mécontent des objections soulevées la faction Sarim qui s'étaient développées pendant le règne de Seongjong, puis en 1498 de nombreux contenus calomniant Sejo ont été inclus dans le rapport historique de Kim Il-son, même la «lettre de condoléances» de Kim Jong-jik est devenue un problème, conduisant à une purge à grande échelle de la faction Sarim, et après cela, les remontrances des fonctionnaires ont été extrêmement découragées, puis vint la purge de 1504 à cause qu’il avait découvert que sa vraie mère, la reine Yoon fut exécuté en 1479 pour avoir giflé le roi par jalousie, punissant les personnes impliquées et leurs familles à grande échelle, ce qui a ouvert l’ère des purges, il commença à négliger les affaires de l'État par excès d'émotivité et par sa relation avec Jang Noksu, il s'adonna à l'extravagance et aux plaisirs, transforma aussi le Seonggyungwan (l'institution éducative suprême de la dynastie Joseon) en lieu de plaisirs sensuels, le temple Wongaksa en lieu de rassemblement des Gisaeng (chanteuses et danseuses), et le temple Hongcheonsa, dans une période où le Namsadang, une «troupe itinérante coréenne composée d'artistes masculins qui présentent divers arts du spectacle tels que l'acrobatie, le chant, la danse et le jeu comme un cirque», semblable aux troupes japonaises entièrement masculines, où certains hommes se produisaient en tant que femmes en costumes féminins, et l'homosexualité au sein de la troupe était courante. En réalité, il poursuivit la politique de monarchie absolue de son père essayant d’amoindrir le pouvoir des Trois Bureaux et il était très attaché à son épouse, Dame Shin, de qui il a eut 2 filles et 3 fils

 

Par la suite, Joseon engrange en passant les conflits politiques tels que la rébellion intérieure à cause que des conflits entre factions ont éclaté au XVIe siècle entre la faction orientale (Dongin) et la faction occidentale (Seoin) au sujet des successions royales ou des recommandations pour les postes gouvernementaux, avec les rois Jungjong (1506-1544) visible dans Hwang Jin Yi (2006), Hwang Jini (2007), Queen for Seven Days (2017), Monstrum (2018), Queen: Love and War (2019), et Bloody Heart (2022), qui se rebella contre Yeonsangun en 1506 qui été envoyé en exil avant de mourir deux mois plus tard et ses deux fils furent condamnés à mort, tandis que Jang Noksu et ses proches furent également exécutés, et vit son épouse la reine Dankyeong, fille du frère de Dame Shin, déposée au bout de 7 jours, et qui a gaspillé l'opportunité de faire revenir la reine Dankyeong en 1514 après la mort de la reine Jangkyeong qui lui donna un fils, le futur roi Injong, mais elle ne put jamais revenir au palais à cause de l’opposition des fonctionnaires, et pour Joseon de renverser sa spirale descendante en exécutant Jo Gwang-jo en 1519, un penseur réformiste qui avait fait pression pour des réformes impulsées par le mouvement de réforme politique Sarim, qui s'est imposé comme une force majeure de la politique intérieure, partageant les valeurs et l'idéologie néoconfucéennes et s'efforçant de réformer la société actuelle au moment où se mettent en pratique les valeurs confuséennes, mais fut surtout un roi immobile et confus qui dû la longue durée de son règne grâce à sa relation privilégiée avec l'empereur Ming Jiajing, quant à Injong (1544-1545) visible dans Lady of the Palace (2001), The Concubine (2012), Flowers of the Prison (2016), Mirror of The Witch (2016), Hometown Legends (2008), The Fugitive of Joseon (2013), et Saimdang, Memoir of Colors (2017), prince héritier pendant environ 24 ans, il était un roi gentil s'efforçant de restaurer la politique néoconfucéenne, notamment en réhabilitant Jo Gwang-jo, mort lors de la Purge de Gimyo, et et en réintroduisant l'examen Hyeonryang, un système de nominations basé sur des recommandations personnelles, même si il était détesté par sa belle-mère, la reine Munjeong dont la légende dit qu’elle l’aurait empoisonné, et Myeongjong (1545-1567) visible dans The Concubine (2012), Flowers of the Prison (2016), Mirror of The Witch (2016), et Joseon Survival (2019), qui était sous la régence de la reine Munjeong qui gouverna avec son frère cadet Yun Won-hyeong en première ligne, dans un règne qui connu de nombreuses purges celle d'Eulsa en 1545 qui mit fin à la faction de Yun Im (Daeyun), ce dernier fut exécutée pour trahison, et les restes de la faction Yun Im furent purgés en 1547, même si son règne personnel commença, puis en 1548, An Myeong-se est exécuté à cause d'un écrit critiquant la Purge d'Eulsa et d'un écrit mentionnant la négligence de Myeongjong, le règne personnel à partir de 1553 ne peut rien contre l'influence encore très forte de la reine Munjeong, et les parents maternels, dont Yun Won-hyeong, qui abusèrent de leur pouvoir, et subit en 1555 l’invasion japonaise d'Eulmyo qui voit le Bureau des affaires militaires (Byeonsa) être officiellement établi, même s’il arrive à  nommer l’érudit de Yulgok, Yi I en 1564, avec un règne vraiment personnel à la mort de sa mère entre 1565 et 1567 lui permettant de destituer Yun Won-hyeong, et de réhabiliter les victimes du massacre d'Eulsa, la nomination de l’érudit Toegye Yi Hwang en 1566. Cette période de raidissement conservateur voit l’arrivée de penseurs néo-confucéens modernistes comme Yi I, le grand érudit néo-confucéen de Joseon, sa mère, Shin Saimdang, une poètesse, peintre et calligraphe, et Toegye Yi Hwang, un sage ne cherchant pas les honneurs politiques, et beaucoup de sijo (une forme poétique) furent composés par des femmes, notamment des gisaeng, ces prostituées éduquées dans les arts de la musique, de la danse, de la poésie et de la conversation, dont plusieurs sijo très connus sont attribués à la légendaire Hwang Ji-ni, une des plus célèbres gisaeng qui aurait vécu à Gaesong au début du XVIe siècle et qui était réputée pour sa beauté, son intelligence et son esprit d’indépendance. Un phénomène propre au début de la période Joseon fut l'émergence d'artistes directement issus de la famille royale. Parmi les artistes éminents de descendance royale figurent Yi Am (1507-1566) et Yi Jeong (1541-1622), tous deux arrière-arrière-petits-fils du roi Sejong; Yi Gyeong-yun (1545-1611), arrière-petit-neveu de Yi Seong-gun, neuvième fils du roi Seongjong; et Yi Jing (1581-après 1645), fils illégitime de Yi Gyeong-yun. Ces hommes ne formaient pas de groupe organisé et ne partageaient pas de genre ou de style pictural particulier. En effet, chacun apporta une contribution unique aux arts de l'époque. Les œuvres de Yi Jeong et Yi Jing offrent un point de départ à l'évolution de la peinture au début de la période Joseon

 

La Corée vers la fin du XVIe siècle se voit ravagée par les invasions et les guerres, menacée par ses puissants voisins, la Chine et le Japon,et elle est devenue un marche-pied pour une invasion nipponne de la Chine entre 1592 et 1598, avec la proposition japonaise de scinder la Corée en deux entre le Japon et la Chine en 1593, l’invasion japonaise est est foudroyante et Séoul est prise le 16 juin 1592, mais les Chinois réagissent et viennent au secours des Coréens, Séoul est reprise le 9 mai 1593, tandis que Joseon est sauvé par l’amiral Yi Sun-si qui coupe les Japonais de leurs bases grâce à ses «bateaux tortues», les premiers navires cuirassés du monde, poussant les Japonais à se retirer sur Pusan et signer un armistice en 1596, puis en 1597, Hideyoshi récidive, les Chinois aussi et la lutte est très dure, ce qui amena la retraite japonaise en 1598 après la mort d’Hideyoshi, mais cette période abima l’image du roi Seonjo (1567-1608) et dont le règne est visible dans Hur Jun (1999-2000), Sword in the Moon (2003), Immortal Admiral Yi Sun-sin (2004-2005), Blades of Blood (2010), Yaksha (2010), Moon Embracing the Sun (2012), Goddess of Fire (2013), Gu Family Book (2013), Hur Jun, The Original Story (2013), The Admiral: Roaring Currents (2014), Splendid Politics (2015), The Legend of the Blue Sea (2016-2017), The Jingbirok: A Memoir of Imjin War (2015), The King's Woman (2017), Warriors of the Dawn (2017), Kingdom (2019) inspirée du webtoon The Kingdom of the Gods (2014), et Kingdom: Ashin of the North (2021), Joseon Marriage Agency Flower Crew (2019), Hansan : La Bataille du dragon (2022), Soulèvement (2024), et The Tale of Lady Ok (2024-2025), qui depuis son accession au trône en 1567, employa de nombreuses figures Sarim centrées autour de Yi Hwang, et nomma Jo Sik et Seong Hon sur recommandations, il publia également des livres tels que le Geunsarok, le Sohak et le Samganghaengsil, et l'ordre néo-confucéen se répandit dans toute la société, et en 1575 au moment où la faction Sarim prit le contrôle de la politique, la politique factionnelle commença, et la faction Sarim se divisa en Dongin (nouveau Sarim) et Seoin (Sarim établi), puis en 1583 il réprima la rébellion de Natanggae de la tribu Jürchen, et Shin Rip et Yi Sun-sin gagnèrent la confiance du roi en accomplissant des exploits, cependant en 1589, c’est le Gichuk Oksa, la trahison de Jeong Yeo-rip, les Dongin furent exécutés, et les Dongin restants furent divisés en Namin modérés et Bukin, partisans de la ligne dure, contre les Seoin, il prit la fuite en 1593 et revient à Séoul qu’en 1598, après avoir abandonné son peuple pendant la guerre au moment où la Corée est complètement dévastée, mais elle donna une très bonne image de Gwanghae (1608-1623), fils de Gongbin Kim, la concubine royale, qui fut installé prince héritier à la place de son frère aîné, Imhaegun, nommé à la tête de la division, et dut entreprendre un long voyage pour rétablir l'ordre à Joseon, alors plongé dans le chaos. Il se rendit dans divers districts du Gangwon, du Pyeongan et du Hwanghae, nommant de nouveaux magistrats dans les villages où leurs anciens gouverneurs s'étaient réfugiés. Il traita également les pétitions et les rapports des responsables locaux, s'efforçant de gérer la guerre de son mieux. Le système administratif, paralysé par la guerre d'Imjin, reprit progressivement son fonctionnement normal grâce aux efforts du jeune prince héritier et de la division. L'opinion publique, déjà chancelante, se redressa également. Le contact entre les peuples a plusieurs conséquences : le catholicisme est introduit en Corée par Konishi et ses hommes en 1593, des Coréens devenus catholiques après avoir été emmenés au Japon lors de l'invasion de la Corée par le pays entre 1592 et 1598, et de nombreux croyants catholiques de la dynastie Joseon résident à Nagasaki, puis en 1603, Yi Gwang-jeong, diplomate coréen, revint de Pékin avec plusieurs ouvrages théologiques écrits par Matteo Ricci, missionnaire jésuite en Chine, et des prisonniers introduisent au Japon l’imprimerie, la céramique coréenne et le confucianisme. Le Japon prend alors conscience de la nécessité d’avoir une marine de guerre. Gwanghae après avoir stimulé la résitance du pays s'attira le mécontentement de Seonjo. De plus, en 1606, la nouvelle épouse de Seonjo, la reine Inmok, donna naissance à un fils, le Grand Prince Yeongchang, mettant Gwanghaegun, né d'une concubine, dans une situation précaire.

 

Le successeur de Seongjo, Gwanghae, le prince héritier malheureux qui fut un très bon combattant arriva à prendre le trône sous le nom de Gwanghaegun (1608-1623), dont le règne est visible dans Masquerade Duelist (2005), Hong Gil-dong (2008), Joseon X-files (2010), Masquerade (2012), The King’s Face (2014), Hwajung (2015), Live Up to Your Name (2017), The Crowned Clown (2019), The Tale of Nokdu (2019) inspiré d’un webcomic (2014), The Swordsman (2020), et Bossam: Steal the Fate (2021), et un manhwa coréen Gwanghae Yeonin (2020-2023), mettant en œuvre en 1608 la loi Daedong dans la région de Gyeonggi-do pour stabiliser les moyens de subsistance des agriculteurs et accroître les finances nationales fait face au conflit des factions en punissant les factions Seoin et Namin en 1612 qui ont été punis en raison d'une déclaration selon laquelle le beau-père du prince Sunhwa complotait une trahison, puis ils ont été renversés par le Gyechuk Oksa en 1613 et la situation politique est dirigée par la faction du Nord, la reine Inmok fut exilée en 1614, et le Grand Prince Yeongchang après avoir été exilé en 1613 fut exécuté en 1614, puis il préféra pratiquer la diplomatie neutre en 1618 à laquelle s’oppose la faction Seoin, afin de renforcer son système de défence, et il concrétise la création de l’encyclopédie Le Miroir de la médecine orientale (Dongui bogam) du médecin Heo Jun, cependant, la construction d’un grand palais à partir de 1611 aggrava les difficultés financières, le mena à défier l'opinion publique déclarant que l'ingénierie excessive du palais devait être supprimée, mais il fut détrôné par son fils, roi Injo (1623-1649) soutenant la faction Seoin, visible dans Iljimae (2008), et The Return of Iljimae (2009), Strongest Chil Woo (2008), Tamra, The Island (2009), The Reputable Family (2010), Chuno (2010), War of the Arrows (2011), Cruel Palace - War of Flowers (2013), The Tree Musketeers (2014), Scholar Who Walks the Night (2015), The Fortress (2017), Secret Royal Inspector & Joy (2021), The Night Owl (2022), et My Dearest (2023), qui nomme comme ministres des membres des factions Seoin et Namin, promouvant des pro-Ming, et doit subir la rébellion de Yi Gwal en 1624, et une tentative de promotion d’Insunggun, il a mis en œuvre des réformes fiscales telles que l'extension de la loi Daedong entre 1634 et 1635 et de la loi Yeongjeong en 1635, et a posé les bases du système des cinq camps militaires, puis choisit de prendre le parti des Ming, ce qui mena à l’invasion mandchoue de la Corée en 1637, le roi Injo, le prince héritier et leur groupe entrent dans la forteresse de Namhansanseong et combattent isolément pendant 40 jours, puis en 1638, la mort dans l’âme, il doit accepter de se soumettre, ce qui poussa les partisans de Gwanghaegun dans la province de Gyeongsang à abattre un bœuf, boire de l'alcool et organiser un festin. La situation était pire encore pour le peuple. Jusqu'à 500 000 Coréens furent faits prisonniers de guerre et envoyés de force aux Qing. Nombre d'entre eux furent capturés lors de tentatives d'évasion et l'armée mandchoue leur coupa brutalement les talons. Les femmes Joseon, devenues esclaves sexuelles sous la dynastie Qing, furent torturées à l'eau bouillante par leurs épouses mandchoues. Après leur retour, ils furent également victimes de discriminations, d'humiliations et d'insultes. Quant à son père, Gwanghaegun, il mourut en 1641, après d'abord avoir été détenu sur l'île de Ganghwa, puis sur l'île de Jeju, sa femme l’ayant suivi en exil. En 1644, les Mandchous s’emparent de toute la Chine. Les Ming sont balayés. Pour Séoul, c’est un drame. À la déférence confucéenne succède une vassalité brutale. Le pays fait le gros dos mais se cramponne à l’idéal Ming. Puisque la Chine y a renoncé, la Corée en sera l’ultime dépositaire. Comme le prétendront longtemps ses lettrés, le «pays du matin clair» constitue désormais la «petite Chine», le dernier carré des fidèles de Ming. Injo favorisa son pouvoir avec la cérémonie d'accueil de la reine Jangnyeol en tant que nouvelle reine mère et la promotion de deux nouvelles concubines en 1639, mais ce raidissement conservateur mena à la mort du prince héritier Sohyeon, qui fut emmené à Shenyang sous la dynastie Qing à la suite de la défaite de la guerre mandchoue, revint après avoir servi comme prisonnier, où il connu le christianisme, et il fut assassiné par son père Injo craignant qu’il modernise le pays, sa femme, Kangbin, fut tuée à son tour en 1646, et ses fils furent également exilés par leur grand-père, c’est aussi le moment de la propagation du bouddhisme au Japon via la Corée. 

 

Puis la Corée a su s’adapter pour préserver son identité culturelle et imposer son autonomie politique sous son successeur le roi Hyojong (1649-1659) visible dans Horse Doctor (2012-2013), The Huntresses (2014), Seondal: Great Vocation (2016), The Man Who Sells the River (2016), Rampant (2018), Poong the Joseon Psychiatrist saison 1 et 2 (2022 et 2023), Bloody Heart (2022), et L’intriguante et le roi (2024), qui abandonna son expédition au Nord grâce à laquelle il renforça sa puissance militaire favorisant la Garde royale et des armées provinciales entre 1650 et 1652, à la demande des Qing, en lançant deux expéditions pour conquérir la Russie en 1654 et 1658, il eut des frictions avec le parti conservateur Seoin et mourut subitement. Joseon a à peine réussi à se remettre des conséquences de l'invasion mandchoue, qui a été encore plus dévastatrice que l'invasion japonaise. Le pays se replie alors sur lui-même et décide de refouler tout étranger, ne laissant relativement à son territoire ni entrer ni sortir ceux-ci, comme le rappelle le récit d’Hendrick Hamel retenu 13 ans dans le royaume (à partir de 1653) avant son évasion en 1666 permettant à Hyojong de moderniser sa flotte et d’obtenir des arquebuses pour son invasion du nord vite abandonnée. L’art lui-même prend une inspiration originale en se rapprochant de la vie quotidienne et en se dégageant des conventions héritées de la Chine. Cette période amena le mécontentement populaire et un écrivain le réalisa : Heo Gyun, un révolutionnaire qui a écrit l'histoire de Hong Gil-Dong, le Robin des bois coréen, et il avait une «Théorie du peuple», une société plus progressiste et débarrassée des éléments conservateurs et des bigots, et vit Heo Nanseolheon, une poétesse représentative de ces changements. C’est aussi l’apparition au XVIIe siècle des premiers récits romanesques, souvent inspirés d’événements historiques ou adaptés d’œuvres chinoises. L’influence de ces dernières fut déterminante. Puis vient le roi Hyeonjong (1659-1674) dont le règne est visible dans The King's Doctor (2012-2013), The Princess and the Matchmaker (2018), et Behind The Shadows (2023), qui connut les conflits entre érudits des factions Namin et Seoin lors de controverses funéraires sur la durée du port de ses habits funéraires de la seconde épouse de Hyojong, la reine Jangryeon en 1659, et sur les funérailles sa mère, la reine Inseon, qui mourut en 1674, il tenta de contre-attaquer dans ce débat qui lui donnait du mal à la tête, mais le roi qui était faible depuis son enfance, qui a fait l'objet en 1666 d'une enquête de l'envoyé Qing au sujet de la question des prisonniers et dû payer une amende aux Qing, voit l’établissement de l'idéologie politique néo-confucéenne en suivant l'exemple de la gouvernance vertueuse de la dynastie Zhou, stabilisant la société et établissant le «Jeonju», qui poursuit une politique appropriée et une société morale, et l’«Ui-ri», qui défend les principes moraux et éthiques, qui voit U-am (1607-1689) prêcher un néo-confucianisme plus strict, ce qui a conduit à une forte perte de droits pour les femmes qui continuaient à pratiquer le bouddhisme et qui lorsqu’elles étaient veuves sont alors kidnappée (enveloppés dans un sac), et à une condamnation des pratiques homosexuelles, cependant, la noblesse coréenne (yangban) du XVIIe siècle était connue pour avoir des «garçons-épouses» publiquement reconnus par le village, et Sukjong (1674-1720) visible dans Jang Hee Bin (1995), Jang Hee Bin (2002), Damo (2003), Jang Gil San (2004), Shadows in the palace (2007), Dong Yi (2010), Queen and I (2012), et Jang Ok Jung (2013), qui a grandi en voyant Hyeonjong lutter contre les factions, a créé plusieurs révolutions afin d'établir l'autorité du roi et s'est engagé dans un drame de pouvoir féroce en manipulant les factions à travers ses épouses déposant la reine Min (la reine Inhyeon) en 1689 en faveur de la concubine Jang Hui-bin, soutenue par la faction Noron qui lui donna un fils, le futur roi Gyeongjong en 1688, puis rétablissant la reine Min en 1694 favorisé par l’arrivée de la reine concubine Suk-ui Choi qui donne naissance au futur roi Yeongjo en 1694, puis Jang Hui-bin fut exécutée en 1701 car on la pensait responsable de la mort de la reine Min, provoquant de multiples changements d'alliance politique tout au long de son règne, alternant entre les factions politiques du Sud, de l'Ouest, de Soron et de Noron, division de la faction Seoin au pouvoir depuis 1680. Le roi Sukjong a aussi cherché à restaurer l'autorité de la famille royale en rétablissant le roi Danjong et le prince héritier Sohyeon. Le roi Sukjong ne s’arrêta pas là et, en 1704, il construisit Daebodan dans le jardin arrière du palais Changdeokgung pour clarifier le sens des Annales du Printemps et de l’Automne, consolidant ainsi son statut de «roi enseignant». Parallèlement, le renforcement des capacités de défense nationale fut promu comme un élément essentiel du processus de reconstruction nationale. Le système de défense de la capitale a été réorganisé par la construction de Don-dae sur l'île de Ganghwa, de la forteresse de Bukhansanseong et de la forteresse de Namhansanseong. Sur le plan extérieur, il a mené des relations diplomatiques stables avec le Japon grâce à des négociations sur le déplacement de l'ambassade japonaise en 1678 et l'affiliation des eaux d'Ulleungdo, et a réglé la question de la frontière nord en définissant la frontière avec les Qing en 1712. Bien que la pratique du chamanisme fût interdite, les dames royales elles-mêmes faisaient souvent appel aux chamanes au palais pour prier pour la santé ou la bénédiction du roi. Les chamanes étaient également impliquées dans les conflits au sein du palais royal, comme par exemple dans le cas tristement célèbre de la malédiction de Dame Jang Hui-bin. Cependant, des conflits internes ont continué à ravager Joseon jusqu'à la fin du XVIIIe siècle. 

 

À partir de 1720 commence la restauration de Joseon, avec Gyeongjong  (1720-1724) dont le règne est visible dans avec The Royal Tailor (2014), et The Royal Gambler (2016), qui succède à Sukjong avec difficulté grâce à l'aide de la faction Soron, ayant un complexe sur le fait que sa mère, Dame Jang Hui-bin, était une traîtresse et qu'il était soupçonné d'avoir assassiné le roi, il a pensé à l'avenir du pays et a nommé le prince Yeoning (le futur Yeongjo) comme prince héritier en 1721, mais il a été pris dans les conflits factionnels en cours entre les factions Noron qui voulait la régence du prince Yeoning en 1721 et Soron qui destituèrent les ministres Soron les explusants en 1721, puis environ 60 personnalités de la faction Noron sont tuées pour trahison en 1722, mais le prince Yeoning-gun est protégé par Gyeongjong, et ce dernier est décédé à un jeune âge. Et au XVIIIe siècle sous les règnes de Yeongjo (1724-1776), dont le règne est visible dans les sageuk King Of The Wind (1998), Inspector Park Moon Soo (2002), 1724 Hero (2008), Warrior Baek Dong Soo (2011) inspiré du comic Honorable Baek Dong-soo (2010), The Secret Door (2014), Sado (2015), Crimson Moon (2015), The Age of Blood (2017), Haechi (2019), The Singer (2020), The Red Sleeve Cuff (2021-2022) inspiré du roman du même nom (2017) et qui a eut le droit à un webcomic (2021), et Moonshine (2021), ce dernier fut en proie à des rumeurs selon lesquelles il aurait empoisonné son prédécesseur, le roi Gyeongjong, et serait monté sur le trône, et il voit les partisans de la ligne dure de la faction Soron qui soutenaient le roi Gyeongjong lancer la «rébellion de Lee In-jwa» en 1728 mené par Lee In-jwa qui s’empara du château de Cheongju, et après avoir réprimé la rébellion lorsqu’elle marcha sur Hanyang, si sa la légitimité précaire lui donna une personnalité paranoïaque, il a dû traverser de nombreux rebondissements pour stabiliser l'autorité royale et ramener l'ordre dans la situation politique grâce à la politique de Tangpyeong commencée en 1729 qu’il a mis en œuvre visant à sélectionner des personnes pour équilibrer les factions parmi elles Park Mun-su (1691-1756) qui était un fonctionnaire de la fin de la dynastie Joseon et est populairement connu comme le soi-disant inspecteur royal secret, une activité qui ne dura qu’un an, dont les actions courageuses en écoutant les doléances du peuple et en jugeant les fonctionnaires corrompus sont encore aujourd'hui commémorées avec respect dans le cœur des gens, et l'énergie qui avait été dépensée dans les conflits politiques a été réinvestie dans l'établissement et la mise en œuvre de politiques pour parvenir à la stabilité politique et améliorer la vie du peuple en promouvant la loi sur l'impôt sur les esclaves et les familles en 1731 augmentant le nombre de roturiers, et la loi sur l'égalité fiscale en 1750 amenant la réduction du fardeau militaire, et à partir de 1756, l'interdiction la plus stricte de Joseon sur l'alcool a été appliquée après qu’une grande famine survint à l'automne 1755, il a également tenté d’ouvrir une société de l’information et de la connaissance en compilant et en distribuant de nombreux livres, cependant, il eut de grosses attentes envers son fils, le prince héritier Sado qui épousa Dame Hyegyeong Hong en 1744 et à qui il confia la régence en 1749, mais ses relations se détériorèrent avec lui en 1752 du fait qu’il se mit à dos la faction Noron qui avait aidé son père à arriver au pouvoir en réglant le problème du commandement de l’armée et en favorisant la faction Soron et la défendant lors de l'incident d'affichage du mur à Naju en 1755 critiquant les ministres de la faction Soron, on lança des rumeurs contre lui et ont fit croire qu’il voulut remplacer le roi en 1761, ce qui conduisit à sa lente agonie en 1762 dans un coffre à riz, et il utilisa la mort de son fils à des fins politiques, puis adopta son son petit-fils Yi San comme prince héritier Hyojang qui était une performance politique parfaitement calculée pour éviter d’accabler son petit-fils, et qui deviendrait son successeur, Jeongjo (1776-1800) qui aura les honneurs des sageuk The Royal Road (1991), The Eternal Empire (1995) inspiré du roman Everlasting Empire (1993), Conspiracy in the Court (2007), Eight Days, Assassination Attempts against King Jeongjo (2007), Yi san (2007-2008), The Painter of The Wind (2008), Sungkyunkwan Scandal (2010) inspiré du roman du même nom (2007), The Great Merchant (2010), Detective K: Secret Of Virtuous Widow (2011), Detective K: Secret of the Lost Island (2015), et Detective K: Secret of the Living Dead (2018), The Great Heist (2012), The Fatal Encounter (2014), Crown Princess Hong (2015), Secret Royal Inspector (2020), et The Matchmakers (2023), poursuivit également la politique de paix de Yeongjo bien soutenu par sa femme la reine Hyoui qui le soutenait son et même si elle n’eut pas d’enfants, il refusa de s’en séparer malgré la demande de ses ministres, avec un leadership fort et tenta d'empêcher la croissance des factions voyant la faction Noron se diviser en factions Byeokpa et Sipa sur la question de la légitimité du traitement du prince héritier Sado, en encourageant de nouveaux talents en nommant des enfants illégitimes à des postes gouvernementaux pour discuter et faire des recherches ensemble, et les a fait servir comme conseillers et assistants auprès de lui, en attribuant la fonction de secrétariat, prenant en charge l'examen de la fonction publique et la formation des fonctionnaires, il a aussi fondé Gyujanggak en 1776 achevé en 1781 transformé en une organisation politique capable de soutenir ses politiques, doit exiler le prince Euneon, le grand-père de Cheoljong et un demi-frère cadet de Jeongjo de Joseon avec sa famille sur l'île de Ganghwa lorsqu’il est accusé de trahison en 1786, sépare l'unité de la garde personnelle du roi des cinq camps militaires existants en 1788, abolit en 1791 le certificat d'or et d'argent, et la garantie des activités commerciales libres en éliminant les privilèges des marchands de la ville, à l'exception de certains articles, et construit entre 1794 et 1796 la forteresse de Suwon Hwaseong pour promouvoir un développement régional équilibré, déplace le tombeau du prince héritier Sado à Suwon en 1795 et la défense militaire et les fonctions commerciales sont considérées ensemble, et il a réalisé de nombreuses autres réalisations, mais sa succession est problématique après la mort de son fils en 1786 Yi Hyang, le Prince héritier Munhyo que lui donna sa concubine, la gardienne du palais tenant en haute estime la reine Hyoui, Dame Seong Uibin en 1782, jusquà ce que Dame Park Subin lui donna un fils, le Prince héritier Yi Gong en 1790, le futur roi Sunjo qu’adopta la reine Hyoui pour assoeir sa légitimité, malheureusement, Jeongjo est décédé à un jeune âge ne pouvant pas pousser plus loin ses réformes. 

 

Le pays connut une période de renouveau au cours de laquelle les questions politiques et sociales s'améliorèrent considérablement grâce à d'éminents érudits du mouvement Silhak tels que Jeong Yak-yong (dit Dasan), et Park Ji-won, Yu Hyeong-won (1622-1673), Yi Ik (1681-1763) et, souhaitent moderniser l’agriculture afin d’en accroître les rendements et réformer le système d'attribution des terres pour rendre la société plus équitable, mais Dasan et Park Ji-won (1737-1805), Park Je-ga (1750-1805) ou Hong Dae-yong (1731-1783), cherchent surtout à développer le commerce, étaient actifs et cette pensée hésitait entre l’agriculture et le commerce, la civilisation occidentale, y compris le catholicisme qui connut ses premières persécutions en 1791 (celle de Sinhae) lorsque Yun Ji-chung, un catholique de Jinsan, dans la province de Jeolla, a célébré la cérémonie funéraire de sa mère selon le rite catholique au lieu du rite traditionnel du confucianisme, qui a été perçu comme une menace par les autorités confucéennes, qui voyaient en lui une doctrine étrangère et subversive obligeant en 1758, le roi Yeongjo de Joseon à interdire officiellement le catholicisme, le considérant comme une pratique néfaste, qui fut réintroduit en Corée en 1784 par des Coréens eux-mêmes, car les élites Joseon acceptèrent la religion comme discipline d'étude et que Lee Seung-hun, baptisé Pierre (1756-1801), devint le premier Coréen baptisé, commença à être introduite et le commerce se développa, de sorte que Joseon prospéra comme la dernière étincelle avant le déclin de sa puissance nationale. C'est une période que l'on peut considérer comme la deuxième période de prospérité de Joseon après le règne du roi Sejong, et c'est également une période appréciée par de nombreux passionnés d'histoire de Joseon. La société se stabilise, l'économie se développe à l’exemple de Kim Man-deok, une femme entrepreneur qui a fait don de tous ses biens pour aider les habitants de l'île de Jeju souffrant de famine en 1795, et la culture et les arts connaissent un renouveau avec deux peintres de génie qui ont peint les paysages de la dynastie Joseon que sont Kim Hong-do, qui peint les scènes de la vie simple du peuple avec humour et vivacité, et Shin Yun-bok, qui exprime avec audace et sincérité l'apparence des femmes coréennes, et les œuvre philisophique de l’érudite Im Yunjidang sont publiées trois ans après sa mort en 1796. On voit aussi le développement de la culture populaire, où on chantait librement ses émotions, on composait une poésie privée, des romans apparaissant, les yangban sont moqués à travers le pansori et la danse masquée. Durant cette période, commence à être écrit le «Hanjungnok» qui est un livre qui a été compilé plus tard par quelqu'un à partir des écrits de Dame Hyegyeong Hong, la femme du prince héritier Sado, écrits à plusieurs reprises entre 1795 et 1802, et terminés en 1805 sont inclus en deux parties, où cette dernière essayait de réhabiliter son mari et de défendre sa famille. Cependant, selon des préceptes dont la rigueur au cours des XVIIIe et XIXe siècles est allée croissante, voit les femmes des classes supérieures, en particulier, être soumises à de rudes contraintes : obéissance à trois hommes, le père, le mari et le fils, désignation par le nom de leur mari ou de leurs enfants; interdiction de sortir autrement que couvertes d’une grande cape; interdiction du remariage les veuves et souvent considérées comme des fardeaux financiers elles sont parfois poussées au suicide. Les règnes des rois Yeongjo et Jeongjo, qui condamnèrent à maintes reprises des femmes à mort pour adultère et firent preuve d'indulgence envers les hommes qui infligeaient injustement des châtiments privés, et nourrissaient une obsession pathologique pour l'idéologie de la chasteté. Cependant, des groupes de femmes, bravant avec défi les interdictions de sortir, de s'exposer et de jouer, s'amusaient à l'extérieur de leur foyer, se divertissant avec ostentation. Menées par des clowns, elles s'activaient dans les rues, animant l'animation. Lorsqu'un spectacle se présentait, les femmes nobles, conduites par leurs servantes, se précipitaient les premières. Les femmes à l'intérieur du foyer jouaient discrètement, chuchotant entre elles, leurs voix débordant.

 

Pour aller plus loin, je vous conseille ces lectures qui m’ont beaucoup aidé à faire ces 4 parties : Frédéric Boulesteix, La Corée, un Orient autrement extrême, dans Penser et représenter l’Extrême-Orient, dans La Revue de littérature comparée n° 297, janvier 2001, Pages 93 à 111, et https://shs.cairn.info/revue-de-litterature-comparee-2001-1?lang=fr, Michel Soutif, Chapitre 18. La Corée, dans Fondements des civilisations de l'Asie : Science et Culture, EDP Sciences, 2009, Pages 329 à 340, et https://stm.cairn.info/fondements-des-civilisations-de-l-asie--9782759803378-page-329?lang=fr, La vie d'une femme coréenne Gyujanggak, Livre Culturel 3, Institut d'études coréens de Gyujanggak, 2010, et http://geulhangari.com/archives/2944?ckattempt=2, Les Annales de la dynastie Joseon, un livre d'étude 2, Beautiful People, 2011, et https://product.kyobobook.co.kr/detail/S000001015682, Ji Min Byun, Joseon Dynasty 1, 2, 3, 4, 5, et 6, Odi Yima, 2011-2016, Baek Ji-won, Behead the King, Jinmyong, 2013, et https://www.koreatimes.co.kr/www/culture/2025/03/135_40420.html, Choi Bong-young, The Story of Yeongjo and Crown Prince Sado : Joseon in the Yeongjo Era 8, The Academy of Korean Studies Publishing Department, 2013, et https://product.kyobobook.co.kr/detail/S000001094545, Europe as the Other : External Perspectives on European Christianity, Vandenhoeck & Ruprecht, 2013, Keith Pratt, et Richard Rutt, Korea : A Historical and Cultural Dictionary, Taylor & Francis, 2013, Andrea De Benedittis, Corée du Nord, Corée du Sud : la guerre sans la guerre, L’Esprit du temps : Atlas géopolitique des royaumes coréens, Outre-Terre n° 39, février 2014, Pages 29 à 34, et https://shs.cairn.info/revue-outre-terre2-2014-2?lang=fr, Les dirigeants qui ont dirigé l'histoire de la Corée – 6 : La fondation et le développement de Joseon : Texte de l'Association des professeurs d'histoire élémentaire / Illustration de Sim Su-geun, Arbre éditions, 2015, et https://www.yes24.com/Product/goods/20064372, Les dirigeants qui ont dirigé l'histoire de la Corée – 7 : La guerre d'Imjin et les changements à Joseon Texte de l'Association des professeurs d'histoire du primaire / Illustration de Lee Jin-woo , Arbre, 30 octobre 2015, et https://www.yes24.com/Product/Goods/22520791, et Les dirigeants qui ont dirigé l'histoire de la Corée-8 : Joseon renaît, Texte de l'Association des professeurs d'histoire élémentaire / Illustration de Sim Su-geun, Arbre, le 24 décembre 2015, et https://www.yes24.com/Product/Goods/23626018, Park Yeong-gyu, So Yeon-jeong, et Shin Hyeong-sik, The Alarm Bell for the Sick Mind : History Smart Joseon Dynasty 41 | King Gyeongjong, 20th King of Joseon, Tongkeun World, 2015, et https://product.kyobobook.co.kr/detail/S000001014690, Pascal Dayez-Burgeon, Histoire de la Corée. Des origines à nos jours, Tallandier, 2019, et https://www.campus.uliege.be/cms/c_10068622/en/pascal-dayez-burgeon-histoire-de-la-coree-des-origines-a-nos-jours, et La dynastie rouge, Perrin, 2016, Kim Seung-min, After who? Peoples Korean history : Kim Hongdo - Shin Yun-bok,‎ Dasan Children, 2018, Exposition «Le grand Goryeo, son défi splendide», Musée national de Corée, 4 décembre 2018 au 3 mars 2019, et https://kccuk.org.uk/en/news/exhibitions-national-museum-korea-goryeo-glory-korea/, Michael J. Seth, A Brief History of Korea: Isolation, War, Despotism and Revival: the Fascinating Story of a Resilient but Divided People, Tuttle Publishing, 2019, Oh Su-yeon, After who? 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Merci et bon Le Festival de la culture royale !

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Qu'allons nous voir ici ?

Ce blog s'intéressera avant tout à la question de l'historicité du roi Arthur durant les Dark Ages, une période de grands changeme...