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dimanche 20 avril 2025

Joyeuses Pâques !

En ce jour de Pâques, le lapin de Pâques vous a apporté vos cadeaux, ce sont des péplums italiens dont l’inspiration principale est Fabiola (1949), Quo Vadis (1950), La Tunique (1953) et Les Gladiateurs (1954), mais aussi Spartacus (1960) et Barabbas (1962), saupoudré avec de forts éléments chrétiens. 

 

Tout d’abord celui pour freyr1978 et jema-lou,

 

 

C’est une affiche du film Les derniers jours de Pompéi (1959), de Mario Bonnard, Sergio Leone et Sergio Corbucci, avec Steve Reeves dans le rôle de Glaucus et Christine Kaufmann dans celui d’Elena. Le film s'inspire très vaguement du roman, ne présentant qu'une vague ressemblance avec Les Derniers Jours de Pompéi de l'auteur anglais, Edward Bulwer-Lytton. L'aspect religieux de l'histoire résulte du soutien financier de l'Opus Dei au film. L'équipe de cinq scénaristes reconnus, dont Sergio Corbucci, Ennio De Concini, Sergio Leone et Duccio Tessari, habitué du genre, tisse une nouvelle histoire autour des chrétiens persécutés. Il n'existe aucune preuve historique de l'existence d'une communauté chrétienne à Pompéi, mais celle-ci apparaît dans le roman source. L’histoire est celle de Glaucus, un officier de la légion romaine qui, à son retour, découvre que son père a été assassiné. Les soupçons se portent alors sur les Chrétiens, grands ennemis religieux des Païens. Par le même temps, l’irruption du Vésuve est imminente. Le héros découvre avec stupeur une citée livrée à la barbarie et s’engage dans une  lutte contre les conspirateurs qui menacent Pompéi et persécutent les chrétiens. Dans la grande tradition du péplum, intrigues de cour, vengeances, luttes entre légionnaires romains, chrétiens livrés lions dans les arènes... et bien sûr, la carrure légendaire de Steve Reeves pour lequel on a réécrit le scénario. Les effets spéciaux, certes, datent de 1959 mais la panique déclenchée par l'éruption du Vésuve et le destin tragique qui attend les habitants de Pompéi n’en sont pas moins très impressionnants. Un film tout public d’une heure et demie qui permet de revoir un classique du genre. Produit par l’Opus Dei en Espagne, le film, dont le budget est modeste (un seul lion dans l’arène pour dévorer une soixantaine de victimes !), rapporte 830 millions de lires et lance la carrière de Leone. Il sera redistribué en 1977 avec Leone seul au générique, malgré ses protestations : c’est la rançon de la gloire.

 

Ensuite celui pour cibeline49, idefix43, PeTiTe-Fleur, et tarzan599,


 

C’est une affiche de La Révolte des esclaves (1960),  ce péplum d'une violence saisissante de 1960 est une épopée tentaculaire aux décors somptueux et à la distribution imposante. Il a l'aspect d’un film à gros budget d'un spectacle hollywoodien - photographie à écran large, beaux ensembles et costumes, etc. - couplé avec le genre de script et de direction plus étroitement identifié avec ceux qui ont fait des séries de péplums dans la veine mythologique en Italie. Même la star du spectacle, Rhonda Fleming, jumelée avec un Lang Jeffries manifestement plus jeune (Bien que sur le point d'être marié dans la vie réelle) donne un plus à ce film. «La Révolte des esclaves» est inspiré du roman de 1854 «Fabiola ou l'Église des Catacombes» du cardinal anglais Nicholas Wiseman. L'action se déroule au IVe siècle, à Rome, pendant la persécution des chrétiens sous l'empereur romain Dioclétien. Claudia interprétée par Rhonda Flemming, la belle fille d'un riche patricien, tombe amoureuse de Vibio interprété par Lang Jeffries, un esclave chrétien. Le scénariste et réalisateur chevronné Nunzio Malasomma (15 échafaudages pour un meurtrier) a réalisé ce succès international épique avec les débuts de Fernando Rey (Cet obscur objet du désir) et Serge Gainsbourg (Je t'aime non plus). L'action se déroule à Rome, mais elle est tournée en Espagne.

 

Puis celui pour mes amis rencontrés sur skyblog, les anges noirs, un couple de vampire (Lucinda et Lestat) et leurs proches (Angelina, Flora, Jessica, Laura, Maéva, et Thomas), pour les amis-des-nours et des amoureux des loups (Nad, Adam et Serena), 


 

C’est une affiche du film Les Derniers jours d'un empire (1963), il s’agit d’un bon peplum signé Antonio Margheriti reposant sur un scénario solide, de très bons décors et costumes avec au casting la magnifique Loredana Nusciak (dans Django), Maria Gracia Buzzella, Ida Galli, et l'acteur principal Carl Möhner. Le contexte est celui de la fin de l’empire romain et de la persécution de chrétiens. Dans le film, après la mort de l'empereur Constantin, les nouveaux dirigeants et la population romaine poursuivent les chrétiens, les accusant d'incendier la ville de Rome. Chrétien notoire, le centurion Marcus  est détenu et emprisonné dans les cachots, mais aidé par des légionnaires alliés, il s'échappe avec sa femme Svelta. En chemin, ils traversent les montagnes où règnent les tribus barbares, commandées par Rako  et Licia. Margheriti réussit, avec une science innée du montage et quelques artifices visuels, à transformer un projet bancal en une série B acceptable. Mais venant après Spartacus et Ben-Hur, il est logique que Les derniers jours d’un empire (1963) le film a ses bon côtés : batailles spectaculaires, duels, poursuites, trahisons et violents combats de gladiateurs dans le Colisée romain. On y trouve également des scènes spectaculaires de combats de gladiateurs dans l'arène, de poursuites et de martyres, avec notamment des inondations, des tirs et des tremblements de terre provoquant le chaos et la destruction de bâtiments. Ces maquettes, miniatures et modèles réduits ont été réalisés par Antonio Margheriti lui-même, expert en effets spéciaux optiques et maquettiste.

 

… et pour les babies anges noirs, et pour Carl,

 


C’est l’affiche espagnole du peplum Maciste et les Cent Gladiateurs réalisé par Mario Caiano, sorti en 1964. On peut compter sur le réalisateur Mario Caiano en matière de rythme et de scènes d'action efficaces, et il ne déçoit pas ici : «Maciste, gladiateur de Sparte» est une pièce de kitsch péplum raisonnablement divertissante et bien conçue. Le film est une version secrète de «Quo Vadis» mais avec un manque de lustre et de budget. Mark Forest, l'un des acteurs de péplum les plus agréables, joue Maciste, un gladiateur vedette de Sparte, doit utiliser toute sa force pour sauver la fille qu'il aime de l'empereur malveillant (Peter White) et du capitaine des prétoriens (Robert Hundar) qui tentent désespérément de sauver les chrétiens. L'accent est mis ici sur la caractérisation de la chrétienté primitive - ses réunions secrètes dans les catacombes et ses attitudes pacifistes - et oublie trop facilement de mettre cela en contraste avec les cultes et la religion des païens. Il est remarquable de constater à quel point le film évite toute référence aux cultes païens : les Romains apparaissent comme une race sans aucune croyance véritable.

 

… sans oublier celui pour Marie et sa famille (Martial, Mathis et Germain),

 

 

C’est une affiche du péplum Les gladiateurs les plus forts du monde (1964), un film italo-américain réalisé par Michele Lupo, produit par Elio Scardamaglia, écrit par Lupo et Roberto Gianviti et mettant en vedette Roger Browne, Gordon Mitchell et Arnaldo Fabrizio. C’est l'odyssée d'un tribun qui a des attitudes éclairées et en disgrâce à Rome en raison de sa sympathie présumée pour les chrétiens, injustement persécuté, et le combat qu'il entreprend pour obtenir sa vindicte publique. C'est un film d'aventure avec tous les ingrédients comme le jeu de l'épée, l'action, les bagarres, la comédie, l'amusement, la confrontation typique entre les gentils contre les méchants et qui aboutit à être assez divertissant. Le film présente quelques scènes impressionnantes sur les combats dans l'arène avec les magnifiques gladiateurs masqués dans un masque à tête de loup.

 

... et à la suite celui pour naruto-jaime, et Chantal,


 

C’est une affiche du péplum Le jour de la vengeance (1964), à une époque où Commode n’est pas du tout populaire auprès des scénaristes et des conteurs du genre du péplum, même si il a été réhabilité deux ans après sa mort par Septime Sévère. Pour revenir au film, Sergio Grieco fait de son mieux malgré un budget extrêmement limité en utilisant les décors, les structures et la plupart des acteurs de L'Incendie de Rome de Guido Malatesta, tournés presque simultanément. Le récit, convaincant et fluide malgré l'absence de véritables liens historiques, ne manque pas de rebondissements et d'idées ingénieuses. Contrairement à d'autres films du genre, cette fois les chrétiens ne se limitent pas à rester à l'arrière-plan de la lutte de pouvoir mais participent à la révolte organisée et dirigée par Lang Jeffries dans le rôle du consul Marcus contre un Commode de plus en plus haineux et cruel joué par Enzo Tarascio, ici exagéré et fou. Le film, distribué dans plusieurs pays, conserve son titre original dans la version anglaise (Sword of the Empire), tandis que dans la version française il devient l'improbable Centurions contre gladiateurs.

 

Enfin, celui pour tous ceux qui suivent mon blog ou sont de passage sur celui-ci et à qui j’offre allégrement ce présent,


 

C’est une affiche du film Rome en Flammes (1965) qui est une autre variante de l'intrigue de Quo Vadis réalisé par Guido Malatesta. Lang Jeffries incarne le consul romain qui sympathise avec les chrétiens persécutés par l'empereur Néron. La scène d'ouverture du film est impressionnante, avec des milliers de figurants costumés défilant sur une place romaine au cœur d'une architecture classique. À la fin du film, cependant, les effets spéciaux se résument à une maquette de la ville en feu. Contrairement à Quo Vadis, l'histoire s'éloigne du message classique de la foi des films sur le christianisme primitif sur la violence puisqu’ici c’est le consul romain qui provoque l’incendie de Rome, se contentant d'un film d'aventures où l'on s'affronte à l'épée. Ce spectacle clinquant est réussi et bien interprété jusqu'à ce qu'il révèle ses contraintes budgétaires avec des maquettes en feu ridicules censées représenter Rome en flammes, mais en dehors de cela ça passe.

 

Merci et bonne fête de Pâques !

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