freyr1978,
Je
t’offre pour ton anniversaire ce cadeau, c’est une histoire alternative avec une version de Batman plus dans le style des vigilantes movies de la fin des
années 1960 jusqu'aux années 1980 qui aurait eu pour acteur principal Clint Eastwood. Même si c’est une
fiction, je me suis inspiré de comment étaient produits et tournés les films de
cette époque, et aussi des scénarios visibles comme ceux de L’inspecteur Harry ou Un justicier dans la ville tout
en puissant dans les comics Batman
de cette période. J’espère que ça te plaira.

Tout
commence donc lorsque le scénariste de DC
Comics devenu avocat à Universal
Pictures Michael E. Uslan
se met en tête de faire revenir sur grand écran Batman pour redonner au super-héros la sombre vision originale que Kane et Finger avaient conçue en 1939. Mais les choses ne sont déjà pas si
faciles puisqu'il lui faut attendre jusqu'en 1975 pour que DC Comics ne consente à lui céder les droits, partagés avec le père
d’un de ses amis, le producteur et ancien vice-président exécutif des studios MGM Benjamin Melniker, qui deviendra l'un des producteurs du film... Ils
fondent BatFilm Productions. Pour
convaincre les studios, il a un scénario intitulé Le Retour de Batman, coécrit avec l’un de ses amis de l’Université d’Indiana en 1975 montrant l’histoire
d’un Batman amer sortant de sa
retraite à la cinquantaine pour une dernière série d’aventures. Le scénario a
été créé dans le but précis de montrer aux dirigeants des studios hollywoodiens ce que pouvait être un Batman sombre et maussade. Warner Communications n’étant pas
intéressé alors qu’elle détient les droits de DC Comics depuis 1972 puisqu’elle veut adapter Superman au cinéma, alors les deux hommes ont contacté d’autres
studios comme Columbia et United
Artists qui préfèrent le Batman
bedonnant et drôle des années 1960 avec tous ces «Pow», «Zap» et «Wham». Afin de convaincre sur le projet,
Uslan réécrit son script s’inspirant
de l'ère O'Neil/Adams quidébute
dans Detective Comics n° 395
(1970) avec une intrigue à l'atmosphère plus gothique et les histoires de Detective Comics de Steve Englehart et Marshall Rogers qui sont considérées par de nombreuses personnes
comme étant le point culminant de cette période. C’est en 1976 que Clint Eastwood pose pour la première
fois les yeux sur ce qui deviendra le script de Batman. Ce projet a déjà été proposé entre autres à Paul Newman, Robert Mitchum et Burt
Lancaster, qui le refusent. Cela ne dérange pas Eastwood, qui trouve le scénario perfectible, mais y décèle des
éléments intéressants. Le script a fait le tour des studios, et finit par ré-atterrir
sur les bureaux de la Warner. La
mode est alors au film policier urbain
: L’inspecteur Harry, French Connection, Magnum Force, Le privé, Un Justicier dans la ville, Chinatown, French
Connection 2, L’inspecteur
Harry ne renonce jamais, ou encore Le
Grand Sommeil. Et les histoires de Batman
de cette période sont à mettre en résonance avec le contexte politique de
l'époque qui a inspiré le policier
urbain : hausse de la criminalité dans les grandes villes et «guerre contre la drogue» initiée par le
président Richard Nixon. Ces films combinent
la tradition documentaire, la
violence et l’idéologie de la répression, tandis que le personnage du policier en lutte contre la corruption
qui l’environne revit. Mais à une différence près, le Batman de la fin des années 1960 et des années 1970 met en avant la
réalité du contexte américain caractérisée par une crise de légitimité due à la
fois aux atteintes à l’environnement, à la récession économique accompagnée de
l’inflation et à un chômage important, tout en cherchant à résoudre les
problèmes sociaux de l’époque.

Le
seul à acheter ce qu'ils vendaient était donc Clint Eastwood, qui s'est officiellement engagé à développer et à
produire le film Batman d'Uslan via Malpaso Company en novembre 1977. Il se donne également le rôle
principal. Un bon choix puisque le Batman
des années 1970 avait des muscles réels, un ovale jaune autour du symbole de la
chauve-souris pour attirer les coups de feu vers son armure balistique de
couleur bleu et grise, et une longue cape flottante a aidé Batman à dissimuler sa silhouette lorsqu'il se cachait dans l'ombre,
et il ne porte pas de bottes lourdes, mais des bottes de ninja et était aussi
silencieux qu'une brise fraîche. Clint
Eastwood veut faire de Batman
une créature urbaine et nocturne, ramenant aussi un élément qu’on n’avait plus
vu dans les histoires du Chevalier Noir
depuis longtemps : la terreur. La batmobile sera un roadster corvette avec le
symbole de Batman sur le capot et le
batplane est un avion militaire McDonnell Douglas F-4 Phantom II. L’équipement
de Batman se composera de la la
ceinture utilitaire comme une simple ceinture jaune avec une boucle et des
capsules (cylindres autour d'elle) de gaz étouffant, du batarang qui est
aussi tranchant et électrique, et du bat-grappin. La batmobile sera une
chevrolet corvette blindée avec vitre pare balle et le symbole de chauve souris
sur le capot, et le batcycle utilisés par Robin, Batgirl et Batwoman. La franchise Batman lui permettra de
montrer la face laide de la violence, l’importance de la régénération de la
violence et en même temps déjà dans ces films là il met en question cette idée
d’une société qui est née de la violence. Ce qui pousse Warner Bros à se mettre alors sur le projet. Uslan et Melniker
propose un budget de 15 millions de dollars pour le film. Cette dernière veut
mettre comme réalisateurs Guy Hamilton,
Sam Peckinpah, Richard Donner, William
Friedkin, Stuart Rosenberg, Michael Winner ou encore Martin Scorcese, mais Clint Eastwood demande à Don Siegel, d’y travailler avec les
scénaristes Dean Riesner et John Milius qui décident que le titre
du film sera ‘The Sign of Joker’.
L’inspiration viendra des comics World's Finest v1 #3 : L'énigme de
l'épouvantail humain en 1941, Batman
v1 #14 : Les bonnes affaires du banditisme en 1943, Detective Comics v1 #140 : L’homme
mystère en 1948, Batman v1
#208 : Les femmes dans la vie de Batman en tant que Bruce Wayne en
1969, Batman v1 #213 : L'origine
de Robin en 1969, Batman v1
#234 : La moitié et le mal en 1971 montrant les origines de Double-Face, Detective Comics v1 #428 : Le flic le plus coriace de Gotham !
en 1972, Batman v1 #251 : La
revanche à cinq du Joker en 1973, Detective
Comics v1 #441 : Le jugement dernier en 1974, The Joker v1 #9 : Le chat et le clown en 1976, et Detective Comics #457 : Il n’y a pas
d’espoir à Crime Alley! en 1976. Afin de superviser le film pour coller
au mieux aux comics, il prend pour le conseiller Bob Kane, Julius Schwartz,
Carmine Infantino, Dennis O'Neil, Neal Adams, Steve Englehart
et Marshall Rogers. Eastwood recrute aussi des habitués : Fitz James sera producteur délégué, la
musique est confiée à Lalo Schifrin qui
a travaillé avec lui dans Un shérif à
New York (1969), Les Proies
(1971), L'Inspecteur Harry
(1971), Joe Kidd (1972), et Magnum Force (1973), le montage à
Ferris Webster qui a travaillé avec
lui dans Joe Kidd (1972), L'Homme des Hautes Plaines, Breezy, et Magnum Force (1973), Le
Canardeur (1974), La Sanction
(1975), Josey Wales hors-la-loi,
et L'inspecteur ne renonce jamais
(1976), L'Épreuve de force (1977),
et Doux, dur et dingue (1978),
la photographie à Bruce Surtees a
travaillé avec lui sur Les Proies,
Un frisson dans la nuit, et L'Inspecteur Harry (1971), Joe Kidd (1972), L'Homme des hautes plaines (1973)
et Josey Wales hors-la-loi (1976),
les décors à Ira Bates qui a
travaillé avec lui dans L’inspecteur
Harry ne renonce jamais (1976) et L’
Épreuve de force (1977), les costumes à Glenn Wright qui a travaillé avec lui dans Pendez-les haut et court (1968), L’inspecteur Harry (1971), Magnum Force (1973), Josey Wales hors-la-loi (1976), et
L’ Épreuve de force (1977), le
montage à Joel Cox qui a travaillé
sur L’inspecteur Harry ne renonce
jamais (1976) et Doux, dur et
dingue (1978), les cascades et les combats à Buddy Van Horn et les effets spéciaux à Chuck Gaspar qui a travaillé sur L’ Épreuve de force (1977) et Doux, dur et dingue (1978), tandis que l’affiche est confiée
à Franck Franzetta avec lequel il a
travaillé sur celle de L’ Épreuve de
force. On retrouve aussi des habitués parmi les interprètes comme Sondra Locke dans le rôle de Selina Kyle/The Cat, Harry Guardino
dans le rôle du Comissaire Gordon, Hal Holbrook dans le rôle d’Harvey Dent, Andrew Robinson dans le rôle du Joker, Stephanie Beacham
dans le rôle de Laura Manning, Donna Mils dans le rôle de Vicky Vale, Ann Margret dans le rôle de Linda
Page, Julie Christie dans le
rôle de Julie Madison, Tony Giorgio comme Boss Moroni, Richard Devon
comme Boss Zucco, John Mitchum dans le rôle de l’inspecteur Harvey Bullock, Joseph Whipp dans le rôle de Joe Chill, Martin Balsam dans le rôle de Lew
Moxon, Josh Vernon comme le maire de Gotham, Will MacMillan dans le rôle de Shotgun Smith, Albert Popwell comme Lucius Fox,
Jessica Walter dans le rôle de Kathy Kane / Batwoman, Cathernine Bach dans
le rôle de Barbara Gordon, ou encore
Kyle Eastwood dans le rôle de Bruce Wayne enfant, et des acteurs
phares comme Vincent Price dans le
rôle du Dr. Jonathan Crane / The Scarecrow, James Mason dans le rôle d’Alfred
Pennyworth, Roddy Mc Dowall comme
le Riddler et Peter O’Toole comme le Pingouin,
auxquels s’ajoutent des petits nouveaux avec Robby Benson comme Dick
Grayson, James Brolin dans le
rôle de Bruce Wayne et Batman jeune, et Harvey Spencer Stephens dans le rôle de Dick Grayson enfant. En dépit de difficultés logistiques liés aux
extérieurs, le tournage se déroule à New York sans problème majeur durant l’été
1979, et l’équipe est constamment en avance sur le plan de travail. Même si le
budget est plus important que lors de leurs précédentes productions, Siegel et Eastwood ne changent en rien leurs méthodes, celles des artisans de
la Série B : efficacité
maximale, pas plus d’une ou deux prises, quoiqu’il arrive, tourner tous les
jours.

À
la sortie du film, c’est ce que les spectateurs
ont pu voir. Alors qu'il avait 9 ans, les parents de Bruce Wayne, Martha et Thomas Wayne, un médecin et
philanthrope respecté de Gotham, ont été assassinés sous ses yeux par un
criminel nommé Joe Chill, simulant
un vol. En réalité, Chill est un
assassin sous les ordres du chef de la mafia Lew Moxon, que Thomas Wayne
a piégé il y a quelque temps. Il est confié aux soins de son oncle Philip Wayne et de la femme de chambre Alice Chilton, qui se trouve être la
mère de Joe Chill. Elle reçoit le
soutien de l’assistante sociale Leslie
Thompkins. Le crime des parents de Bruce
Wayne est le crime originel de Gotham, celui qui a fait basculer la ville
dans la violence. Les parents Wayne
étaient des philanthropes qui utilisaient leur argent pour sauver la ville.
Leur disparition symbolise la mort d’un certain espoir : les deux personnes qui
voulaient endiguer le crime urbain en sont les victimes. À partir de là, Bruce Wayne s'engage dans un
entraînement intellectuel et physique intense À 25 ans, inspiré par une
chauve-souris, il crée l'identité de Batman
pour venger la mort de ses parents. Il se lie d'amitié avec le commissaire de police James Gordon et qui
laisse Batman faire ses activités au
vu de l’effficacité de ses méthodes combinant ses capacités de détective et
d’analyses bien aidées par les écoutes téléphoniques et les enregistreurs
cachés, et des juges prêts à
approuver une surveillance, des procureurs
comme Harvey Dent qui ont misé gros
sur une affaire impliquant un chef maffieux, Boss Zucco. Il retrouve le meurtrier de ses parents, Joe Chill, tué par ses hommes pour
avoir créé Batman. Avant de mourir, Bruce lui révèle son identité secrète.
Vêtu du costume de Batman, Bruce rencontre Lew Moxon, le chef de la mafia qui a ordonné la mort de son père. Moxon, effrayé, est tué par une
voiture. Pendant un temps, les efforts de Batman
pour arrêter les criminels ordinaires se sont avérés efficicaces et la police de Gotham laissa le vigilante
continuer à combattre le crime tout en se méffiant de lui. Après le meurtre des
parents du jeune trapéziste Dick Grayson
par Boss Zucco, Bruce Wayne assume la tutelle du jeune homme qui deviendra son
allié sous le nom de Robin, et Alfred Pennyworth s'est présenté sans
prévenir au Manoir Wayne pour en devenir le majordome, après avoir fait une
promesse à son père mourant Jarvis
Pennyworth, l'ancien majordome de Thomas
Wayne, il a rapidement appris leur secret lors d'une urgence et a commencé
à aider Batman, ajoutant l'entretien
de la Batcave à ses nombreuses tâches au Manoir Wayne, mais le combat de Bruce Wayne contre le crime semble
vain, car dès les années 1950, la CIA
a protégé et blanchi au nom de la lutte anticommuniste d'anciens nazis mais aussi des trafiquants
de drogue, auxquels d’ajoutent de nombreux arrangements entre hommes politiques et mafieux au sein de la ville de Gotham
dans les années 1960, ce qui explique que les activtés de Salvatore Moroni et Boss
Zucco continuèrent, ce qui pousse alors Batman à des méthodes brutales et rapides pour arrêter les
criminels et à faire peur aux boss de la maffia, mais il ne peut pas avoir de
relations stables, et laisse sa fiancée Julie
Madison le quitter assistant à son mariage avec le prince de Moldachie,
puis sa petite amie Linda Page
devenue infirmière le quitte aussi, et Vicki
Vale journaliste du magazine View
qui sortait avec Bruce Wayne et
connaissait son secret, séloigne pour des reportage de longue durée en Europe
et se sépare de lui, enfin Dick
quitte le manoir Wayne et se dirige vers le Hudson College à New Carthage. Bruce ferme le manoir et emménage dans
le penthouse de la Fondation Wayne dans
le centre-ville de Gotham équipé
d'une série de gadgets et de mesures de sécurité, afin d'être plus proche du
crime de Gotham City. Il prend Lucius
Fox pour le seconder à Wayne
Enterprise et prévoit aussi de semer la terreur dans le cœur de la nouvelle
génération de gangsters qui se
cachent derrière les rideaux des citoyens respectables et des grandes
entreprises "légitimes".
Dans le cadre de cette nouvelle tendance, Bruce
prend des mesures actives pour aider la communauté et crée le «Victims, Inc. Program» (VIP), destiné à aider les victimes du milieu. Le nom est tiré
d'une série d'articles de journaux écrits par Marla Manning, journaliste et auteure de reportages qui le met en
contact avec les victimes de ces
criminels. Grâce à ce programme, Bruce pouvait être au courant des crimes
récemment commis, pour ensuite enquêter sur eux en tant que Batman. Afin de
suivre ces enquêtes, Batman a
installé un laboratoire caché dans son penthouse qu’il a déplacé vers le
parking caché du sous-sol, où il gardait habituellement la Batmobile.

La
ville de Gotham est alors marquée par la crise économique et énergétique et la
montée du crime en milieu urbain. La ville est maintenant dominée par des gangs et des émeutes. Batman rencontre
le «flic le plus coriace de Gotham», Shotgun Smith et ils ont travaillé
ensemble pour arrêter un réseau de
trafic de drogue, mais ces intervention du Caped Crusader se font au mécontentement d’Harvey Bullock et du maire
de Gotham qui avait fait campagne contre le vigilante. Mais de nouveaux
criminels aux méthodes violentes apparaissent alors entre les années 1960 et
les années 1970 et viennent s’aggrémenter aux activités de la Comission, où les cinq parrains de la maffia de Gotham dominent tous les secteurs
économiques et criminels de la ville que rejoigent Edward Nigma, le Riddler,
un cerveau criminel jouant avec les énigmes qui a déjà affronté Batman mais finit par toujours être
relaché, le Pingouin, spécialisé
dans la contrebande et les braquages de banque tuant ses complices qui
comettaient les braquages à sa place et que Batman arrêta en se faisant passer pour un criminel, et Jonathan Crane, un professeur de
psychologie devenu le Scarecrow,
semant la peur, arrêté par Batman
après avoir tué tous ses complices. Mais, une nouvelle menace plus terribe se
dégage. Un tueur en série terrorise les habitants de Gotham. À chaque fois, le
tueur vise des personnes au hasard les tuant en inoculant un poison leur donnant
le même visage grimaçant que lui, et envoie ensuite des messages à la police pour la narguer. Messages qu’il
signe «Joker» (surnom rapidement repris par la presse américaine) et
dans lesquels il explique qu’il tuera prochainement. Le vent de panique
provoqué par ce tueur en série est tel qu’il a poussé le commissaire Gordon à mobiliser jusqu’à 200 personnes pour traquer
le tueur en série, mais les failles de l’enquête policière consécutives au
manque de moyens, d’effectifs et aux pressions politiques de la part du maire de Gotham oblige le commissaire Gordon et le procureur Harvey Dent, un ami de Bruce Wayne, à demander l’aide de Batman qui enquête sur une voleuse très
agile, The Cat, qu’il nomme Catwoman, l’empêchant de voler le
colier de Martha Travers, cependant,
il la laisse s’échapper. Batman est
dépassé par le Joker qui a souvent
des coups d’avance sur lui jonchant la ville de cadavres avec comme carte de
visite une carte de joker, provoquant des incendies et tuant des policiers à sa
poursuite, il arrive cependant à temps mais il est mis KO par le Joker qui a frappé Batman avec un coup du gauche, puis l'a fait tomber avec un coup de
pied. Le Joker a décidé d'attendre
et de le tuer plus tard. Batman
s’est réveillé et part à sa recherche, mais le Joker décide de s’en prendre Catwoman
qui a tenté de voler un félin inestimable appartenant à un acteur, sur le point de la tuer, cette dernière est sauvée par la police appelée par le propriétaire de
l’animal. En prison, Batman l’interroge,
mais cette dernière terrorisée, lui donne une description d’un personnage
longiligne aux couleurs vives et grimmé en clown. Peu à peu, il découvre que le
Joker est un ancien criminel qu’il
avait affronté nommé Red Hood qui
cachait son visage sous une cagoule, un véritable adepte du chaos qui à chaque
braquage laissait des cadavres parmi les civils et les policiers, préférant
échapper à Batman en se jettant dans
une cuve de produits chimiques, son corps ne fut jamais retrouvé. Batman finit par le retrouver dans un
aquarium fermé près de la plage, sa dernière victime sur le point de devenir de
la nourriture pour requins. Batman a
accepté d'échanger sa place avec l'homme. Après l’avoir été enchaîné et jeté
dans le réservoir, Joker a jeté son
autre victime à l'intérieur. Batman
a utilisé ses chaînes pour tuer le requin et le fauteuil roulant de l'homme
pour briser le verre. Il s'est assuré que le vieil homme allait bien puis s'en
est pris au Joker. Batman l'a attrapé sur le chemin de sa
fuite après un rude combat. Finalement, Salvatore
Moroni, arrêté par la police et Batman,
voulut se venger de sa condamnation. Pour ce faire, lors de son procès, il
lança de l'acide au visage de Dent
qui fut à moitié défiguré, ne pouvant plus faire son travail. Sa femme Gilda restait désormais auprès de lui. Malgré
cela, le modèle de Batman crée de
nouveaux vigilantes comme Dick Grayson
sous l’identité de Robin qui
commence ses activités à l’université d’Hudson enquêtant sur la campagne de
diffamation contre le candidat à la présidence Buck Stuart, Barbara Gordon,
la fille du comissaire, qui après
avoir assisté à une soirée costumée habillée en version féminine de Batman devient Batgirl, et Batwoman,
une riche héritière aux grandes compétences acrobatiques, qui devenue amoureuse
de Batman, s'est confectionnée un
costume et une cachette secrète et a commencé à opérer en tant que Batwoman, continuent eux aussi à
dissuader les criminels.

Sorti
à noël 1979, le film Batman :
‘The Sign of Joker’ d’une durée de 2h15 fut un gros succès public, et
finira par rapporter à la Warner 84,2
millions de dollars sur le seul territoire américain, et 129,02 millions de
dollars engrangées à l'international, portant le total mondial à 213,22
millions de dollars. Le film sort dans des années où la police de New York est en échec face aux Cinq grandes familles de la Mafia et à une nouvelle criminalité, fortement armée, et droguée. À cela s’ajoute
les interminables enquêtes sur Son of Sam et le Torso Killer. Le film est juste un exutoire efficace face à cette
impression que vit la population
américaine et plus particulièrement celle New York. La réalisation de Don Siegel qui ne s’embarrasse pas de
considérations idéologiques restitue un film à la réalisation sèche et utilise
les décors naturels de la ville avec bonheur. Son talent explose et nous
réserve quelques très belles séquences. Efficacité, violence, montage nerveux,
ce film devient un des canons du genre policier. Clint Eastwood impérial et qui entretient une veine «masochiste» avec les avanies qui
surviennent à son personnage, décroche la timbale sur le plan du box-office.
Le film
épouse d’un bout à l’autre le désenchantement de l’Amérique du Watergate,
dans la débâcle de la Guerre du Vietnam et la contestation des
politiques progressistes, en faisant voir un monde corrompu, où la rectitude morale de Batman est tout à fait exotique dans un thriller solitaire et ténébreux. Cependant, la violence et
l’idéologie de la répression des films
de vigilante n’est pas le propos, car le héros de ce film est opposé à
l’utilisation des armes à feu (Clint
Eastwood lui-même est pour le contrôle des armes depuis 1973) et aide la
population en finançant les actions sociales que ne peut plus faire la ville. C’est
un Batman plus en phase avec ce que
les jeunes veulent et livre des
intrigues sérieuses et surprenantes, pleines d’éléments typiques du tournant
des années 1960 à 1970 (la contre-culture).
Malgré ses méthodes, Batman devient
un héros aux yeux de la population
en accomplissant ce que la police se
révèle incapable de faire, mais il n’y a pas de happy end.

Pour
le 2e film Batman, Don Siegel ne rempile pas. Le budget
pour le film est plus élevé avec 22 millions de dollars. Clint Eastwood, acteur et également producteur du film, ne veut pas
réaliser et confie le film à James Fargo
avec lequel il s’entend très bien. Ce fut la huitième et dernière collaboration
entre Eastwood et James Fargo. Eastwood confie le scénario à Stirling
Silliphant et Dean Riesner qui
donnent comme titre au film ‘Half an
Evil’ obligeant Batman à se
confronter à un autre vigilante et à
se demander si l’auto-justice fait plus de mal que de bien, et rempile dans le
rôle de Bruce Wayne / Batman. Pour cela, il prendra les comics Superman's Girl Friend, Lois Lane v1 #70 :
La magie noire de Catwoman ! en 1966, Batman v1 #181 : Attention à Poison Ivy en 1966, Batman v1 #200 : L’homme qui
irradiait la peur en 1968, Batman
v1 #213 : L'origine de Robin en 1969, Batman v1 #234 : La moitié et le mal en 1971, Detective Comics v1 #434 : Le
fantôme qui traquait Batman ! en 1973, et Detective Comics v1 #434 : Le fantôme attaque à nouveau !
en 1973, Detective
Comics v1 1 #436 : La nuit à mille
peurs !
en 1973, Batman Vol 1 #263 :
L’Homme mystère en mouvement en 1975, The Joker Vol 1 #1 : Le double péril du Joker ! en
1975, Batman Family v1 #10 en
1977, Batman Family v1 #15 en 1978,
Batman Family v1 #17 en 1978,
et Batman v1 #329 : Batman meurt
deux fois en 1980. Il est suivi par Sondra Locke, Roddy Mc
Dowall, Harry Guardino, Albert Popwell, Will MacMillan, John Mitchum,
Robby Benson, Catherine Bach, Hal Holbrook,
Peter O’Toole, Andrew Robinson, Vincent
Price, Tony Giorgio, Richard Devon, Stepahnie Beacham, et Donna
Mils. Les nouveaux venus sont Susan
Clark dans le rôle de Pamela Isley,
Lyle Waggoner dans le rôle de Killer Moth, et Lee Marvin dans le rôle de The
Spook qui ont déjà tourné avec Clint
Eastwood. La partition musicale n’est pas l’œuvre de Lalo Schifrin, mais de Steve
Dorff qui a travaillé sur Doux,
Dur et Dingue (1978), Glenn
Wright revient pour les costumes après avoir travaillé sur L’Évadé d’Alacatraz (1979) et Ça va cogner (1980), comme Buddy Van Horn pour les cascades et les
combats, tout comme aux décors Ira Bates, et Franck
Franzetta qui a travaillé l’affiche du film italien Beast in Space (1980). James
Fargo fait confiance à la photographie à Charles
W. Short
qui a travaillé sur L'inspecteur ne
renonce jamais (1976), au
montage à Ferris Webster qui a
travaillé sur Joe Kidd (1972),
L'Homme des Hautes Plaines, Breezy, et Magnum Force (1973), Le
Canardeur (1974), La Sanction
(1975), Josey Wales hors-la-loi, et L'inspecteur ne renonce jamais (1976),
L'Épreuve de force (1977), et Doux, dur et dingue (1978), et aux
effets spéciaux à Joseph A. Unsinn qui a travaillé sur L’inspecteur Harry ne renonce jamais
(1976). Le film fut tourné à partir de d’octobre 1980 à janvier 1981 à New York
et la mise en scène nette de James Fargo
et les décors d’Ira Bates bien photographiés
par Charles W. Short permettent à Clint Eastwood de finir le tournage
dans les temps pour ce qu’il veut comme une succession de scènes d’action
proche des comics. James Fargo a
ainsi a réussi à reprendre la trame réaliste des comics de Dennis O’Neill
et Neal Adams n’épargnant pas la
violence avec de l'action solide, une bonne intrigue, quelques rebondissements
et Batman.

Des
bas-fonds de Gotham City surgissent de nouvelles menaces et Batman ne peut y faire face seul :
c'est pourquoi il appelle à ses côtés des nouveaux vigilantes, Robin, Batgirl et Batwoman. Dick Grayson est revenu à Gotham et devient
avocat. Devenu Robin, Dick se fait passer pour un vendeur de
journaux afin de recueillir des renseignements sur les opérations de Zucco. Il donne ensuite l'information à
Batman qui commence à harceler Zucco. Le seigneur du crime décide
finalement de participer personnellement au sabotage du bâtiment Canin. Batman et Robin sont là pour le rencontrer. Batman force l'un des hommes de main de Zucco à signer des aveux pour le meurtre des Grayson, mais Zucco le
pousse hors du bâtiment. Robin
obtient une photo du meurtre et l'utilise comme preuve pour faire condamner Zucco. Dick accepte alors de devenir le partenaire permanent de Batman. L'épouvantail perfectionne une pilule irradiant la peur. Lorsqu'il
avale la pilule, l'épouvantail
parvient à faire peur à Batman et Robin. La peur paralysante qui envahit Batman le rend incapable de combattre
le crime. Il retourne à la Batcave avec Robin
et reçoit un discours d'encouragement d'Alfred
lui rappelant comment il est devenu Batman.
Batman et Robin renouvellent leur guerre contre le crime. Ils capturent le Joker dont Batman a fait de sa confrontation avec le fou une affaire
personnelle, mais Gordon a dû intervenir
et empêcher Batman de tuer le Joker, qui veut poluer la ville avec
son venin joker, Killer Moth, qui en
veut à Batman et à Batgirl, et le Pingouin livre une guerre contre Catwoman qui a utilisé l’ancien amour de Bruce revenue à Gotham, Vicky
Vale afin de se débarasser de ce dernier. Barbara Gordon devenue membre du Congrès, demande à Dick Grayson de l’aider, cette dernière
doit faire face à Killer Moth aidant
les criminels à échapper à Batman et
cherchant à se venger de Batgirl, et
attirée dans un piège cette dernière reçoit l’aide de Batwoman rejointe par Robin
pour appréhender Killer Moth. Batman doit ensuite retrouver Robin qui enquête sur la mort d’un
trapéziste qui est sur le point de se faire assassiner, et il est confronté à Catwoman qui s’est évadée de prison et
désire libérer deux tigres blancs d’un cirque, mais n’a pas tué ce dernier, qui
finissent par touver le meurtrier et
le confronte à la justice avec Catwoman,
réfléchissant au fait que la femme qu'il aime et dont il se soucie est son
ennemie. Cependant, Gotham est secouée par des allégations de scandale de
pots-de-vin qui menacent de mettre fin à la carrière politique du maire, une nouvelle criminelle la
botaniste Pamela Isley qui apparaît
en public pour la première fois à Gotham City afin de défier les criminels les
plus connues pour le titre d'ennemie publique n°1, elle réussit à les
surpasser, mais elle est confrontée à Batman
et Robin, en utilisant ses charmes,
elle parvient presque à leur échapper, mais Batman se rétablit juste à temps pour la capturer et la placer en
prison, et au Riddler qui prend le
contrôle d'une «agence de recrutement»
pour criminels dans le but d'attirer le Chevalier
noir dans un piège mortel, cette tentative se termine par un échec.

Cependant,
la police et Batman doivent faire face à une série de mystérieuses exécutions
punitives de criminels tout en devant sauver la réputation de Shotgun Smith absent de Gotham et en
évitant à Laura Manning de se faire
tuer, et un mystérieux The Spook qui
fait s’échapper les criminels. Batman
doit être sur deux pistes à la fois, et fait tout son possible pour aider le commissaire Gordon, Batman découvre que The Spook utilise des dispositifs de
localisation pour empêcher la police d’appréhender des voleurs, et peu à peu
ses soupçons dans la vague des meutres de criminels le font se mettre sur la
piste d’Harvey Dent, qui sous
l’identité de Double-Face s’en prend
aux criminels relâchés par la justice, ce dernier a fait partir Gilda de la ville en cas de vengeance à
son encontre, mais avant cela il doit appréhender The Spook et se fait passer pour un criminel, cependant The Spook a déduit le plan de Batman, alors que Double-Face s’est vengé de Salvatore
Moroni le tuant sauvagement à sa sortie de prison, tandis que Catwoman s’est alliée à Poison Ivy qui l’a fait s’évader, mais
ces dernières sont contrecarrées par Batgirl
et Batwoman, et Batman arrive à innocenter Shotgun
Smith en retrouvant le trafiquant de
drogue qui s’est fait passer pour lui, alors que ce dernier revient en
ville. Menant son enquête à zéro, Batman
finit par découvrir un passage secret, qui le mène à la cachette de The Spook, et a le droit à sa première
confrontation dans le repaire, où le criminel parvient à déjouer Batman à chaque tournant jusqu'à ce que
Batman utilise l'ego et la crédulité
de ce dernier pour révéler ses astuces et apprendre à le vaincre. Lorsque Batman a finalement capturé le maître de l'évasion, il emmène le
voleur au siège du GCPD et le remet
aux autorités au déplaisir d’Harvey Bullock qui est devenu proche du
maire de Gotham. Cependant, lorsque la police prend les empreintes digitales de
l'homme, elle le soupçonne d'être Val
Kaliban, un meurtrier condamné qui a été tué des années plus tôt. Double-Face n’ayant pas réussi à
convaincre Batman de le rejoindre
dans son auto-justice meurtrière, fuit et continue sa cavale meurtrière, et afin
de ne pas être dérangé force Gordon à
se retourner contre Batman lorsque
toutes les preuves d'une affaire de meurtre pointent vers le héros masqué. Gordon organise alors le GCPD
contre Batman, mais Double-Face doit faire face au Joker qui s’est échappé de l’asile
d’Arkham, et l’affronte et prend le dessus, le Joker s’en sort et continue le combat jusqu’à ce qu’ils tombent à
terre, mais la police arrive et le commissaire Gordon arrête le Joker mais n’arrive pas à appréhender Double-Face, puis Harvey Dent capture Robin
et le tabasse, cependant, Bruce
comprit où était Harvey Dent, dans
le port de Gotham, sur un bateau amarré à la marina de l'autre côté de la
rivière Gotham. Batman affronte
alors Double-Face qui l'a attrapé
par derrière et l'a mis KO. Batman
s'est réveillé attaché. Dent s’éloigne
mais veut tuer d’abord Batman qui
souligne qu'il y a un innocent en ces lieux, et la pièce de Double-Face l'a forcé à sauver l'homme.
Pendant qu'il travaillait là-dessus, Batman
est sorti de ses entraves et l’a capturé. Il blanchit ainsit son propre nom et Gordon permet à Batman de travailler à nouveau aux côtés du GCPD. Gilda revient
s’occuper de Double-Face, et elle
accepte d’aller le voir en prison. Désormais, les autorités de la ville, même si elles désapprouvent les méthodes de Batman, elles préfèrent le laisser
faire et le projet de loi
anti-criminalité voulu par le programme «Victims, Inc.» de la fondation Wayne a été adopté et approuvé.

Le
film Batman : Half an Evil
d’une durée de 2h17 est sorti le en juin 1981 aux USA. Il fit une entrée
fracassante au box-office pour arriver à 98,8 millions et rafla la mise à
l’étranger avec129,2 millions pour un total mondial de 228 millions de dollars.
Batman : Half an Evil
prolonge l’univers avec un excellent casting, développe son personnage avec les
a côtés de son activité de vigilante et le met face à une menace dangereuse
dans un scénario riche pour un film
passionnant et sans temps mort avec des moments violent et tendus accumulant
les séquences chocs et explosives, comme les nombreuses mises à morts, ou tout
simplement la très longue poursuite finale. L’intrigue se suit avec un réel
plaisir et les scènes s’enchaînent avec chaque fois leur lot de surprises ou
d’interrogations. Les cadavres pleuvent et Gotham semble être un lieu loin de
son lustre d’antan. Dans ce film, tous les milieux (des plus miséreux au plus
huppés) sont visités, Batman est un
dur à cuire, la police est corrompue
et a toujours un coup en retard, les politiques
sont des marionnettes de la mafia,
les truands grouillent de partout,
enfin la femme fatale n’est pas
oubliée, bien au contraire à travers les protraits de Poison Ivy et Catwoman. C’est
aussi le fascinant portrait de Bruce Wayne / Batman, qui utilise des méthodes à la limite de la légalité et doit
faire face à un vigilante qui veut assassiner tout ce que compte Gotham de criminels, et le choix de Batman de choisir le côté de la justice,
menant aussi à la description non moins fascinante d’une ville qui, sans être
entièrement pourrie, n’en est pas moins inquiétante, Gotham. Le discours hollywoodien
devenu cynique à travers The French
Connection (Friedkin), Dirty Harry (Siegel), et Straw Dogs
(Peckinpah) en 1970, évoquant un système
de valeurs anti-libéral qui dépeint les hommes comme des animaux prédateurs,
qui transposent le discours de la campagne de Nixon contre la criminalité et la
drogue, n’est pas le propos du film. Ici, les désirs des spectateurs ne sont pas manipulés vers une adhésion au retour à
l’ordre, quel que soit le prix à payer pour cela, mais pose plutôt la question
de savoir si d’autres causes sont plutôt à régler afin de mettre fin à la
criminalité, car les adversaires de Batman
ne recherchent pas la fortune, mais sont une image d’une ville de Gotham en
déliquescence qui se dirige vers le chaos. Avec sa caméra, James Fargo est à la recherche
de réalisme, accentué par une lumière et des décors naturels, faisant honneur à
son décorateur, son costumier et ses acteurs.

Pour
le 3e film Batman, Michael Winner, un des tenants du Free cinema, la nouvelle vague britannique, est engagé et il a le droit à un budget
de 25 millions de dollars. Il double la mise avec le scénario auquel il
participe depuis La Sentinelle des
maudits en 1977 lui permettant de mettre les subtilités d'écriture au
milieu d'un projet très commercialobligeant Batman à sortir de sa zone de confort et le fait se lancer dans une
aventure à travers le monde pour traquer un super-vilain, avec Ra’s Al-Ghul et sa fille Talia, l’histoire donne à Batman un
méchant du type de James Bond qui
allait devenir l'un de ses ennemis les plus célèbres, et ces histoires ont
inauguré l'ère du «James Bond avec une
cape», qui a fait de Batman non
seulement un personnage de détective plus sombre, mais aussi un personnage
aventurier et un homme aux capacités incroyables, et il s’inspire des comics Batman v1 #232 : La Fille du Démon,
Batman v1 #234 : "Half an
Evil", Batman v1
#235 : Marais sinistre, et Batman
v1 #240 : La vengeance d'un mort en 1971, Batman v1 #242 : Bruce Wayne–Repose en paix : La fosse de
Lazare, Batman v1 #244 :
Le démon revit en 1972, Batman
v1 #331 : Circuit fermé, Batman
: Où étiez-vous la nuit où Batman a été tué ? dans Batman v1 #291 : Le témoignage de Catwoman, Batman v1 #292 : le témoignage du
Riddler, Batman v1
#29 » : Le témoignage de Luthor, et Batman v1 #294 : Le témoignage du Joker en 1977, World's Finest v1#253 : Superman et
Batman : « Le troisième visage est… la mort » en 1978, Detective
Comics v1 #485 : «Le vœu de
vengeance !»
en 1979, Batman v1 #331 :
L'Affaire Lazare, partie 1 : Fallout !, Batman v1 #333, L'affaire Lazare, 2e partie : Le syndrome chinois,
Batman v1 #334 : L'Affaire
Lazare, partie 3 : L'île de l'Infini !, et Batman v1 #335 : L'affaire Lazare, partie 4 : Des cendres aux
cendres en 1981, et il s’occupe aussi du montage depuis L’arme au Poing en 1979. Pour la
musique, c’est Jimmy Page avec lequel
il a collaboré sur Un justicier dans
la ville 2 (1982), pour la photographie c’est Richard H. Kline qui a travaillé sur avec lui sur Le Flingueur (1972), Won Ton Ton, le chien qui sauva Hollywood
(1976) et dans Un justicier dans la
ville 2 (1982), pour les effets spéciaux c’est Ken Pepiot qui a travaillé dans Un
justicier dans la ville 2 (1982), et pour coordonner les cascades et
les combats ce sera Marc Boyle qui a
travaillé avec lui sur L’arme au poing
en 1979, et pour les décors Roger
Carlton ayant travaillé avec lui sur Un
justicier dans la ville 2 en 1982, tandis que pour l’afiche du film Franck Franzetta revient après
l’excellente affiche de Conan le
Barbare (1982) de John Milius.
Ce sera son premier et dernier film où il dirigera Clint Eastwood qui prendra le nom de ‘The Demon Lives Again!’. Pour le reste du casting, la Warner a payé Charles Bronson 1,5 million de dollars pour qu’il fasse le rôle de Ras Al-Ghul, Carolyn Munro le modèle pour Talia
Al-Ghul est engagée pour le rôle tout comme Robert Tessier dans celui d’Ubu,
Jim Kelly dans celui de Bronze Tiger, Jill St John dans le rôle de Molly
Post, et Soon-Tek Oh dans le
rôle de Lo Ling, tout comme les
habitués Don Stroud dans celui d’Ebenezer Darrk, et Buddy Van Horn dans le rôle de Matches
Malone, et reviennent dans leurs rôles Sondra
Locke, James Mason, Robby Benson, Cathernine Bach, Jessica
Walter, Harry Guardino, Hal Holbrook, Peter O’Toole, Susan Clark,
Andrew Robinson, Vincent Price, et Roddy Mc Dowall. Enfin, Julie
Christie revient dans le rôle de Julie
Madison. Winner renoue avec
l’ambiance des films d’espionnage classique : suspense prenant,
rebondissements, pluralité des lieux d’action, jeux de dupes, faux-semblants,
manipulations, trahisons, clandestinité et paranoïa. C’est une approche sobre
et réaliste qui est choisie. Et pour le réalisme les acteurs ne sont pas doublés dans les scènes d’action menées par le coordinateur des cascades et des combats,
Bob Simmons. Pour cette réalisation,
on ne lésine pas sur les moyens. Le tournage aura lieu en Inde, Louisiane, New York,
Suisse, et Tunisie. Michael Winner
tourne vite et bien en s’appuyant sur sa grande maîtrise des techniques de
prise de vues.

Après
avoir passé la plupart de la nuit à aider le département de la police de Gotham
City à capturer des criminels, Batman
rentre chez lui fatigué et épuisé, mais doit faire face à Poison Ivy qui veut s’emparer de la Wayne Fondation, et arrive à la vaincre avec Robin, tout en aidant son ancien amour Julie
Madison, devenue la princesse Portia,
en faisant passer pour le prince de
Moldachie, et déjoue la tentative du général
Lazlo de construire une bombe à neutrons et de tuer le prince, puis il voir
une dernière fois, Julie, cependant
une vague d’assassinat le met sur une autre piste, celle du Dr. Darrk Ebenezer le premier leader de
la Ligue des ombres. Batman est à la poursuite de ce dernier.
En poursuivant Darrk en Asie, Batman rencontre la 1re fois
Talia, fille de Ra's, qui est kidnappée par ce dernier. Batman sauve Talia de Darrk, en retour Talia sauve Batman en
tuant Darrk. La Ligue a un nouveau leader sous le nom de Sensei, mais se dissocie de Ra's
voulant poursuivre seul le dessein de la Ligue,
Ra's tentera de prendre les
commandes en assassinant Sensei. Dick Grayson (Robin) est kidnappé par Ra's
et Kathy Kane (Batwoman) est tuée par un homme de La Ligue des Assassins en voulant empêcher l’enlévement, tandis que
Barbara Gordon est laissée
inconsciente, mais Batman arrive
trop tard et affronte Bronze Tiger
qui le vainc. Ra's apparaît dans la
Batcave sous l'étonnement de Batman.
Il révèle à Batman son plan
particulier pour Robin, de même pour
Batman et Talia. Il lui exprime son désir de faire équipe ensemble, lui
explique son dessein de refaire la civilisation à son image et de la
purification de l'humanité. En réalité, il s’agit d’une épreuve destinée à
déterminer si le héros est digne de reprendre la direction de la Ligue des Assassins. Peu de temps après
leur arrivée, Batman a eu une piste
sur la Confrérie du Démon. Batman a été attaqué par un léopard
dressé et l'a vaincu. À l'intérieur, ils ont trouvé une carte de l'Himalaya. Le
trio se dirigea dans cette direction. Dans les montagnes, Batman a été séparé de Ra's
et Ubu lorsqu'un sniper a frappé.
Batman est arrivé seul au bastion de la Confrérie
des Démons. Il marcha droit vers Robin
et voit la mascarade qui fut placée devant lui par Ra's et Ubu. Bien
entendu, le justicier refuse, installant une tension irréversible entre les
deux hommes. Gordon est ensuite
appelé par Batman pour enquêter sur
un meurtre. Le cerveau de l’homme a été retiré et c’est Ra's qui s’en est servi, mais il détruit la base pour empêcher Batman de le suivre. Batman a rendu par la suite visite au commissaire Gordon peu de temps après
qu'il a été signalé que l'avion de Bruce
Wayne s'était écrasé dans une jungle sud-américaine. On pense qu’un
criminel de Gotham a pu commettre ce crime, et le Joker, le Pingouin, l’Épouvantail, le Riddler et Catwoman sont
intérrogés par le commissaire Gordon
et Double-Face qui souhaite l’aider.
Cette dernière mène son enquête, tandis que Poison Ivy interrogée aussi évite sa capture. Batman a dit à Gordon
qu'il serait hors du pays pendant plusieurs mois. Il est allé interroger un
homme nommé «Matches» Malone. Un coup de feu a été tiré. Malone a ensuite suivi le Dr Harris Blaine lors d'une convention.
Il a vu un homme tenter d'enlever Blaine,
a fait tomber l'homme et l'a enlevé lui-même. Malone a emmené le Dr Blaine
chez son nouveau patron, Batman. Il
lui a demandé de se joindre à la bataille contre Ra's al Ghul. Le premier assassin les a rattrapés et a planté un
couteau dans la poitrine de Batman.
Lorsque Malone et Blaine se sont levés, l'assassin et Batman avaient disparu. Malone, en réalité Wayne – le vrai Malone
avait été tué par sa propre balle lors d'une lutte avec Batman – a dit à Blaine
de les poursuivre et de mettre son autre costume. Batman a rattrapé Lo Ling
et l'a sauvé de la chute du toit. L'homme a promis une dette de vie à Batman. Ils se retrouveraient tous plus
tard pour commencer leur quête. Batman
et Lo Ling s'affrontent. Ling était déchiré entre ses dettes
envers Batman et Ra's al Ghul. Ling a été facilement vaincu et a promis d'aider Batman. Après son départ, Malone (en réalité Robin) s'est dégonflé et a été démasqué. Batman est entré dans le personnage de Matches Malone. Dick est
retourné à l’université; Bruce est
allé rencontrer le Dr Blaine et Lo Ling. Leur avion a atterri en
Suisse. Ils sont rejoints par Catwoman.
Ling a presque immédiatement repéré Talia et a été abattu par Ubu. Batman s'est alors placé sur le chemin du garde du corps. Une
passante a frappé Batman lorsqu'elle
l'a vu attraper Talia. La fille de Ra's al Ghul et Ubu s'échappèrent. L'agresseur de Batman était Molly Post,
une skieuse olympique qui avait également eu des ennuis avec la Tête du Démon. Elle a offert ses
services à l'équipe de Batman. Ils
arrivèrent au quartier général de Ra’s
et furent accueillis par Talia. Elle
les a emmenés au corps de son père. Alors qu'ils quittaient la pièce, Talia a activé l'une des fosses de
Lazare de son père et il a été réanimé. Avec leur captive, Talia, l'équipe de Batman
a commencé son voyage de retour vers la civilisation. Ra's al Ghul, qu'ils croyaient mort, les attaqua. Il a vaincu Lo Ling et Batman et s'est échappé avec sa fille. Batman et la skieuse ont poursuivi leur aéroglisseur, mais la skieuse
a été blessé et a dû consulter un médecin. Batman
a traqué Ra's jusqu'au désert avec Catwoman qui se bat contre Bronze Tiger avec Robin, où ils se sont affrontés dans un duel à l'épée. Leur combat
fut un match nul, mais Batman fut
piqué par un scorpion. Sûr que Batman
allait mourir, Ra's l'a quitté. Talia lui glissa l'antidote dans un
baiser. Batman s'est relevé et a
vaincu son ennemi. Il a quitté Talia
après l’avoir embrassée, et a pris son père pour le remettre aux forces de
l’ordre, Catwoman dépitée près
l’avoir vu embrasser Talia quitte
les lieux, mais méfiante envers cette dernière enquête sur ses activités,
éloignée de Gotham afin de ne pas éveiller ses soupçons.

Le
film Batman : The Demon Lives
Again d’une durée de 2h18 est sorti le en juillet1983 aux USA. Il est
devenu un beau succès au box-office américain (116,6 millions de dollars de
recettes), plus encore à l’étranger (120,6 millions de dollars de recettes)
pour un résultat conséquent au niveau mondial (237,2 millions de dollars de
recettes). Batman : ‘The Demon
Lives Again!’ est un thriller d'espionnage apocalyptique qui offre une
intrigue tortueuse rondement menée, marqué par la sobriété du style, pour plus
de réalisme il s'éloigne des gadgets extravagant comme l’a voulu Clint Eastwood, ne voulant pas que cela
ressemble "à un film tourné en
studio", la musique de Mike
Moran dynamisant les scènes d’action, et l’opposition entre deux personnages aux ambitions
différentes des personnages à
travers le passage du temps ou la
mythologie savamment entretenu par Clint
Eastwood et Charles Bronson, qui
jouent au chat et à la souris en ne faisant que se croiser ou du double-jeu
politique entre idéalisme et ecotérrorisme et affectif, dans une ère de soupçon
et de paranoïa, tout cela dans une confusion des genres et des repères. Prenant
appui sur les comics portant sur La Ligue des Assassins, une
organisation terroriste tentaculaire, violente, disposant d’importants moyens
financiers, capable de mettre en danger des puissances établies, le film compte
moins sur l'abondance des gadgets que sur l'action pure des poursuites. Michael Winner se montre fort à l'aise avec
la mise en scène de cette mécanique bien rodée. Le mouvement d'ensemble est
savamment mis au point et l'humour est au rendez-vous. Clint Eastwood est bien secondé par l'aisance de Carolyn Munro et de Sondra Locke qui sont ici des égales de
Batman, mention spéciale pour la
présence de Jill St John ayant
tourné dans Les Diamants sont éternels
de la franchise James Bond pour
le rôle de Molly Post qu’elle a
inspiré dans le comics.

Pour
le 4e film Batman,
c est le seul film de la saga réalisé par Eastwood
lui-même qui prend le nom ‘I am
Batman’. Son buget est de 31 millions de dollars. Il s'agit de la
septième et dernière participation de Sondra
Locke aux côtés de Clint Eastwood
et après qu’il la dirigea dans un épisode d'Amazing
Stories de 1985 intitulé «Vanessa
in the Garden», avec Harvey
Keitel, au moment où les offres de rôle de choix s'étaient taries pour elle
car elle avait atteint 40 ans et qu’on trouvait qu’elle fut favorisée par Clint Eastwood dans ses rôles, une
opinion injuste, car elle avait une carrière avant lui, ce qui la poussa à
passer à la réalisation avec Ratboy
en 1986. Cette dernière et Clint
Eastwood s’intéressèrent à Detective
Comics v1 #444 : Batman meutrier en 1974, Strange Apparition de Steve
Englehart et Marshall Rogers entre
1977 et 1978, Batman v1 #313 :
Deux pour le prix, Batman v1
#315 : Danger sur l'aile !, et Batman
v1 #317 : L'affaire des 1001 indices en 1979, Batman v1 #348 : L'homme, la balle, le chat, partie 1, Batman v1 #349 : L'homme, la balle,
le chat, partie 2, Batman v1
#350 : Ces lèvres, ces yeux, et Batman
v1 #350 : Les hommes repoussent les blondes en 1982, et The Brave and the Bold #197 de Alan Brennet et Joe Staton en 1983. Clint
Eastwood prit pour base Strange
Apparition pour ce 4e et dernier film, car en 1986 Tim Burton fera un reboot avec un Batman plus jeune, et il engagea Joseph Stinson pour le scénario aidé de
Steve Englehart prenant pour base
les 8 chapitres de Strange Apparition
dans lequel on voulait faire un Batman
définitif. Pour les décors, il engage également Ernie Bishop qui a déjà travaillé avec lui sur Ça va Cogner (1980), Firefox,
l’arme absolue (1982), Le
retour de l’inspecteur Harry (1983), et La Corde raide (1984). Pour la musique c’est le retour de Lalo Schifrin après avoir déjà
travaillé avec Clint Eastwood sur Le Retour de l'inspecteur Harry
(1983), à la photographie c’est celui de Bruce
Surtees qui a aussi travaillé avec lui sur Firefox, l'arme absolue, et Honky Tonk Man (1982), Le
Retour de l'inspecteur Harry (1983) et La Corde raide (1984), aux effets spéciaux, c’est celui de Chuck Gaspar qui a déjà travaillé sur Ça va Cogner (1980), Firefox, l’arme absolue (1982),
et Le retour de l’inspecteur Harry
(1983), et au montage celui de Joel Cox
qui a travaillé sur Bronco (1980), Honky
Tonk Man (1982), Le retour de
l’inspecteur Harry (1983), et La
Corde raide (1984), Edward C.
Carfagno est engagé comme chef décorateur après son travail sur Honkytonk Man (1982), Le Retour de l'inspecteur Harry
(1983), La Corde raide, et Haut les flingues (1984), et Pour
les cascades et combats Larry Holt
ayant déjà travaillé sur Le retour de
l’inspecteur Harry (1983), tandis que Franck Franzetta revient après son travail sur l’affiche Tygra - La Glace et le Feu (1982)
de Ralph Bakshi. Pour le casting, Clint Eastwood prend des acteurs avec
qui il a déjà tourné comme Madeline Kahn
qui est engagée pour le rôle de Silver
St Cloud, John Crawford dans le
rôle du maire Hill, Patrick Mc Goohan dans le rôle de
Daniel Brown, Verna
Bloom dans le rôle de Janice Brown,
John Quade dans le rôle de Peter Simmons, Mitch Ryan dans le rôle de Paul
Manning, Rebecca Perle dans le
rôle de Candy Carole, Fred Ward dans le rôle de Roscoe, et Bradford Dillman dans le rôle de Peter Pauling, et il engage des célébrités comme George Lazenby dans le rôle de Deadshot, Simon Ward dans le rôle du Docteur
Phosphorus, Christopher Plummer
pour celui d’Hugo Strange, et Martin Landau pour celui de Rupert Thorne. Reviennent dans leur
rôle James Mason, Harry Guardino, John Mitchum, Will MacMillan,
Albert Popwell, Susan
Clark, Ann Margret, Robby Benson, Catherine Bach, Peter
O’Toole, Roddy Mc Dowall, Vincent Price, et Andrew Robinson. Ici Eastwood
par sa réalisation y affirme surtout l’héritage de Don Siegel, avec une mise en scène baroque qui multiplie les
reflets, brisures et dédoublements de l’image, et baigne dans une pénombre angoissante,
photographié par le «maître des ténèbres»
Bruce Surtees.

Tout
commence avec l’attaque du mystérieux Dr
Phosphorus. Ancien médecin siégeant au conseil municipal de Gotham. Alors
qu’il est manipulé par le “Boss” Rupert Thorne un accident
industriel va changer le médecin en boule de feu humaine ! Ce dernier décide
alors de se venger de toutes les personnes ayant un rapport de près ou de loin
avec son accident. Batman se mettra en travers de sa route alors que ce dernier
empoisonne toute la ville de Gotham, bien aidé par l’utilisation un tunnel de
métro abandonné sous le bâtiment pour placer une Batcave secondaire, où il a
continué son travail de détective sans avoir à quitter la ville connecté avec
un ascenseur secret vers son bureau privé et son penthouse. Le Dr Phosphorus va même réussir à
convaincre le conseil municipal de Gotham, dans lequel se trouve le maire Hamilton Hill, un politicien
corrompu élu maire grâce aux machinations de Rupert, à déclarer Batman
comme un hors-la-loi ! Bien aidé par le fait que Talia a rassemblé un petit gang et organisé un braquage à Gotham
afin de voler des bijoux de valeur, et pendant le crime, ils ont été arrêtés
par Batman et pour s'échapper, Talia a jeté son arme sur le Chevalier noir, Malheureusement, elle a
été touchée par une balle dans le dos et la balle l'a tuée instantanément. Ceci
est un plan de Hugo Strange
travaillant pour Ra's Al-Ghul. Ce
qui ne va pas arranger notre cher détective… qui a maintenant contre lui le comissaire Gordon, et Harvey Bullock chargé de combattre Batman par le maire Hill. Batgirl et Robin à cause de la chasse contre Batman, sont aussi menacés mais résolvent
malgré cela des crimes ordinaires et affrontent les criminels. Alors que le Dr Phosphorus n’est plus un danger pour
la ville, c’est le Professeur Strange
qui prend le relais. Ce dernier réussira à enfermer le Batman en cellule, découvrir son identité secrète et prendre sa
place. Et finit par salir l’image de Batman.
Il vide ses comptes et vend ses actifs. Cependant, il rencontre Silver et, malgré ses tentatives pour
sortir de la situation du mieux qu'il peut en forçant une rupture, il est
incapable de la tromper. Silver
contacte Dick Grayson et l'avertit
que quelque chose de mal arrive à Bruce.
Alors qu’il tente de vendre le secret qu’il vient de découvrir, le Professeur Strange va devoir faire face
au “boss” de la ville : Rupert Thorne, qui participe aux enchères avec le Pingouin et le Joker. Tandis que Poison Ivy
malgré ses plans criminels, refuse de s’en prendre à Batman, comme le Riddler
qui ne veut pas d’une résolution de l’identité de Batman aussi facile. Alors qu'ils quittent la vente aux enchères,
les hommes de Thorne abattent les
hommes-monstres de Strange et le
capturent. Malgré la torture, Strange
refuse de révéler l'identité de Batman.
Déconcerté, Thorne méprise la
loyauté de Strange, mais la tempête
a déjà éclaté. Alors que le commissaire
Gordon est méfiant sur les changements d’attitude de Batman, le maire Hill
met à sa place Peter Pauling, un
complice de Thorne, ce qui irrite Harvey Bullock travaillant d’un commun
accord avec Gordon, alors qu’une
vidéo de surveillance policière montre Shotgun
Smith en train d'assassiner quelqu’un, cependant Batgirl arrive à l’innocenter en ayant enregistré les aveux de la
meurtrière. Robin libère Batman, et de leurs côtés, Double-Face qui libéré de l’asile
d’Arkham utilisa une bombe atomique pour faire chanter le gouvernement américain afin qu’il fasse une politique de répression
plus dure à Gotham, mais une fois de plus, il fut arrêté par Batman, le Pingouin arrêté par Batman
et Robin après une tentative de vol,
et l’Épouvantail utilisant une
version plus puissante de sa toxine de peur l'utilisant pour faire chanter d'autres
criminels afin qu'ils donnent leur butin et il a même réussi à administrer à Batman le nouveau produit chimique, cependant,
le Chevalier noir a réussi à
surmonter ses effets et l’Épouvantail
a été vaincu et capturé une fois de plus, ne sont pas en reste et vont eux
aussi venir défier le Chevalier noir alors
que ce dernier tente toujours de concilier sa vie amoureuse avec la charmante Silver St Cloud qui découvre l’identité
de Batman lors de son combat contre Deadshot lors d’une exposition qu’elle
a orfganisée… Alors que en dehors de Gotham City, Catwoman est embauchée comme garde du corps et doit protégr le
candidat à la présidence américaine, Daniel
Brown, et arrive à arrêter les coupables, sa propre femme et le candidat à la vice présidence, Simmons. Thorne n'en peut plus et fuit la ville. Sur la route, il rencontre Silver, elle aussi parti précipitamment,
fuyant sa relation impossible avec Bruce
Wayne. C’est alors que le Joker
rentre en scène s’en prenant aux fonctionnaires,
ne pouvant l’empêcher d’en tuer deux. Ce dernier a un nouveau plan machiavélique
pour terroriser la ville ! Et si la ville ne lui donne pas ce qu’il désire, des
personnes mourront… Un retournement se fait, le maire Hill renvoie Peter
Pauling, et préfère faire revenir Gordon,
tandis qu’Harvey Bullock au cours de
son enquête refuse de collaborer plus longtemps avec le maire dans sa cabale contre Batman.
Batman et la police de Gotham vont devoir se serrer les coudes pour venir à bout
de la folie du Joker. Dans une
nouvelle tentative d'assassinat, Batman
découvre le Joker déguisé en
policier et le combat final commence, retransmis par tous les médias de la
ville. En entendant cela par la radio de la voiture, Thorne et Silver se
disputent vivement sur le rôle de Batman
en tant que justicier, et Silver se
retrouve dans le fossé en essayant de retourner à Gotham, craignant le pire. Mauvaise
décision de Thorne : sans Silver, Strange réapparaît une dernière fois et Thorne s'effondre : il se rend au commissariat le plus proche et
avoue «tous ses crimes depuis l'époque de
la Prohibition». Finalement, Batman
bat le Joker, bien que le Joker trompe une fois de plus la mort,
et Silver semble assister à la
victoire. Enfin les choses deviennent claires : elle sait qui il est et même si
elle l'aime, elle ne peut pas rester aux côtés de quelqu'un qui risque sa vie chaque
nuit devant de tels fous. Finalement, Batman
découvre une machine qui génère des images fantomatiques de Strange, ce qui suggère qu'il
s'agissait d'un piège du méchant, qui a dû s'échapper et est en liberté
connaissant l'identité secrète du héros. La tempête passe, l'interdiction des
activités de Batman est levée, ce
dernier va voir Ra’s Al-Ghul en
prison lui dire sa défaite. Finalement, Selina
après avoir aidé l’agent du FBI, Paul Manning à résoudre l’affaire de la
mort de son informatrice la strip-teaseuse Candy
Carole qui finit avec la mort de son amant Roscoe, travaille avec les entreprises
Wayne et entame une liaison avec Bruce
Wayne sachant son identité secrète l’aidant ainsi à vaincre l’Épouvantail, et rejoignant le
dynamique duo tout en aidant Batgirl,
avec lequel elle a ensuite assisté au bal costumé lors de la réouverture du
manoir Wayne comme sa relation officielle. Quelques années plus tard, Bruce s’est marié à Selina après avoir assisté au mariage
d’une ancienne conquête, Linda Page,
et leur fille, Helena devenue la
vigilante Huntress appuie le nouveau
Batman, Dick Grayson, et la nouvelle Batwoman,
Barbara Gordon.

Le
film Batman : I am Batman
d’une durée de 2h21, sorti en décembre 1985 enregistra le plus gros succès de
la série avec 94,1 millions de dollars aux États-Unis et, 156,2millions à
l’étranger, pour un total mondial de
250,3 millions. Cela s’explique par le fait que Clint Eastwood montre de nouveau ses capacités à créer une
atmosphère et un climat particuliers dans ce quatrième opus, plus torturé que
les précédents atteignant notamment son paroxysme lors de l’affrontement final.
Le réalisateur nourrit le mythe, tout en plongeant le spectateur dans une ambiance
malsaine et dangereuse. Faisant ici face à son égal féminin, Batrman se retrouve de nouveau face aux
dangers de la vengeance insatiable, nuançant le propos en y mettant
parfaitement les formes pour un rendu soigné et nuancé dans un thriller cauchemardesque aux
accents fantastiques. Le film se pose la question de savoir qui est Bruce Wayne, pourquoi il porte ce
masque et qui est-il en dehors du masque ? Dans ce dernier film, Catwoman est l’icône de la femme
libérée, capable de se défendre et de s’exprimer, l’égale de Batman, illustrant le combat des femmes en général, et, plus
particulièrement, pour leur émancipation. Extrêmement sombre et violent, le
film montre que la vérité et la justice sont intimement liés. Clint boucle ainsi la boucle dans le
film qui a pu conclure la saga
avec brio et éclat. Le film plutôt contre-culturel
conteste aussi finalement le cinéma des
années 80 qui a évolué d’un point de vue radicalement conservateur, sous
l’influence de l’ère Reagan, axé sur un capitalisme triomphant et sur une nation militariste amenant la
fin des politiques sociales sous Ronald
Reagan tout en mettant en avant la présentation des groupes marginaux de la société américaine, que ce soient les Afro-américains, les gens âgés, les paumés, ceux qui n’ont pas d’emplois,
les pauvres surtout et présentant
ces gens comme la base d’une société
qui récrée toujours un système social.
Pour
aller plus loin, je te conseille ces lectures qui m’ont beaucoup aidé : Brigitte Gauthier, Histoire du cinéma américain, Hachette, 1995, Jean-Loup Passek, "Dictionnaire du cinéma", Larousse/VUEF, 2001, Mark S. Reinhart, The Batman Filmography, 2d ed., Mc Farland, 2013, Steve Englehart, Walter Simonson, Javier
Pulido, Terry Austin et Marshall Rogers, Batman : Dark Detective, Urban Comics, 2014, https://www.actuabd.com/Batman-Dark-Detective-Par-Steve, https://www.batman-legend.com/batman-dark-detective-la-review/, https://www.dcplanet.fr/127227-review-vf-batman-dark-detective, https://www.planetebd.com/comics/urban-comics/batman-dark-detective/-/24806.html, https://www.zonanegativa.com/batman-steve-englehart-marshall-rogers-regreso-del-detective-oscuro/, Neal Adams, Bob Haney, et Dennis O’Neil,
Batman La Légende – Neal Adams tome 1,
Urban Comics, 2018, et https://dc.fandom.com/wiki/Batman_Vol_1_238, et https://www.planetebd.com/comics/urban-comics/batman-la-legende/-/36946.html, Neal Adams, Len Wein, et Dennis O’Neil,
Batman La Légende – Neal Adams tome 2,
Urban Comics, 2018, et https://www.planetebd.com/comics/urban-comics/batman-la-legende/-/38352.html, Jean Tulard, "Le Nouveau Guide des films" : Tome 5, Robert
Laffont, 2018, Matthew K. Manning, Batman The Ultimate Guide New Edition,
DK, 2022, Denis O’Neil, et Neal Adams, Batman – Tales of the Demon, Urban Comics, 2022, et https://www.planetebd.com/comics/urban-comics/batman-tales-of-the-demon/-/47488.html#image, Yal Sadat, Vigilante - La Justice sauvage à Hollywood, Imho, 2022, https://blogs.mediapart.fr/edition/aux-lecteurs-et-lectrices-emancipe-es/article/090223/entretien-avec-yal-sadat-auteur-de-vigilante-la-justice-sauvag, https://www.cnc.fr/cinema/actualites/yal-sadat---la-figure-du-vigilante-parle-aux-grands-cineastes-et-aux-cinephiles_1740331, et https://www.culturopoing.com/cinema/livres-revues-cinema/yal-sadat-vigilante-la-justice-sauvage-a-hollywood/20220816, https://dc.fandom.com/wiki/Wayne_Foundation, https://detectivecomments.wordpress.com/2018/06/09/classic-run-denny-oneil-and-neal-adams-detective-comics-batman-1970-1973/, https://dc-earth.fra.co/t1797-article-batman-ra-s-al-ghul, https://hqrock.com.br/2011/11/08/batman-a-trajetoria-do-homem-morcego-nos-quadrinhos/,https://www.bfmtv.com/culture/batman-a-80-ans-comment-gotham-city-est-devenu-le-reflet-de-l-amerique_AN-201903100020.htm, https://www.comiczine.es/batman-bruce-wayne/, https://www.comiczine.es/batman-v1-101-200/, https://www.comiczine.es/batman-v1-301-400/, https://www.comiczine.es/batman-v1-201-300/, https://www.comiczine.es/detective-comics-v1-401-500/, https://www.dcplanet.fr/246428-histoire-de-prod-1-batman, https://detectivecomments.wordpress.com/2018/06/09/classic-run-denny-oneil-and-neal-adams-detective-comics-batman-1970-1973/, https://www.dravensworld.net/2012/07/la-saga-batman-au-cinema-part-2-lere.html, https://www.radiofrance.fr/franceculture/clint-eastwood-reactionnaire-6212828, https://www.urban-comics.com/gotham-city-le-reflet-de-lamerique/, et https://www.urban-comics.com/ras-al-ghul-2/.
Merci
et bon anniversaire !