Tout d’abord, je suis désolé de n’avoir
pas pu donner de mes nouvelles, j’ai été coupé d’internet et du téléphone
depuis le 20 janvier, et je n’ai pas pu avoir la fibre le 3 février, j’ai
retrouvé le téléphone et internet hier, pour la fibre on attend. Maintenant,
passons aux choses sérieuses et je mets les articles que je n’ai pas pu mettre.

Le lundi 20 janvier nous avons fêté Sébastien, un martyr chrétien, victime
de la persécution de Dioclétien,
dont la seule trace historique valable est celle la Depositio Martyrum de 354, le premier catalogue liturgique
des martyrs romains, où on célébrait
son anniversaire de martyr dans la crypte de son martyr avec celui du pape Fabien dans le cimetière de
Callixte, le 20 janvier. La seconde donnée, qui constituerait l’unique
attestation historiquement fiable de son existence, nous informe sur la date de
sa mort (le 20 janvier 288) et sur le lieu de sa sépulture qui au début se
trouvait dans une crypte souterraine in Catacumbas, près de la troisième borne
milliaire sur la voie Appienne. C’est précisément à cette place où, vers l’an
400, est érigée la première basilique consacrée à Saint Sébastien. Ambroise de Milan qui, avec quelque réticence, indique les
origines de Saint Sébastien dans son
commentaire au Psaume CXVIII :
il était originaire de Milan, il partit pour Rome, où de violentes persécutions
faisaient rage afin de défier les édits
impériaux et aurait subi son martyre sous le règne de l’empereur Dioclétien. Ces mentions furent
bientôt complétées par une Passio
totalement fantaisiste d'un auteur anonyme du Ve siècle. La
popularité de son culte grandit après la peste de 680, où beaucoup de Romains qui l'avaient invoqué furent
sauvés.

La Festa
das Papas en l'honneur de S.
Sebastião représente l'une des manifestations culturelles les plus pures et
traditionnelles de Cabeceiras de Basto. Elle a toujours lieu le 20 janvier, une
année dans la paroisse de Gondiães et l'année suivante à Samão. Depuis l'Antiquité,
on prépare des papas en l'honneur de S.
Sebastião, en cuisant la farine dans l'eau utilisée pour cuire le porc, un
délice très apprécié lors de cette fête. La Festa
das Fogaceiras a lieu un jour férié municipal, en accomplissement d'un
vœu, initié en 1505, par la population au martyr S. Sebastião, afin de mettre fin à la peste qui sévissait sur ces
terres. En échange de protection, le peuple
promettait au saint l'offrande d'un pain sucré appelé Fogaça. La Festa das
Fogaceiras a survécu jusqu'à nos jours avec la tenue de la messe
solennelle, précédée de la bénédiction des Fogaças
de la Procession et de la Procession Civique intégrant les Fogaceiras – «enfants impubères»,
vêtus et chaussés de blanc, qui portent les fogaças.
En plus du programme religieux, le festival propose un programme d'animations
vaste et diversifié, qui implique la participation de la population. Il convient de noter l'exposition de fabrication de Fogaça da Feira, dans le château, promue
par le groupe de producteurs Fogaça da Feira, dans le but de
sensibiliser les producteurs à
l'importance de maintenir la recette et le processus de fabrication originaux
tout en respectant les normes de sécurité en vigueur.

Chaque
année, le 20 janvier, a lieu l'une des fêtes communautaires les plus
importantes : la Mezinha de S.
Sebastião. La mémoire populaire raconte que, lors des invasions
françaises, les habitants de Vila Grande ont demandé protection à l'image de S. Sebastião, lorsqu'ils ont vu les
soldats près des villages de Couto de Dornela, sachant qu'ils pillaient tout
sur leur passage. Les troupes ne
s'arrêtèrent pas et le peuple,
reconnaissant, tint la promesse faite au saint de célébrer une fête en son
honneur. La population organise chaque année un repas communautaire, confié aux
majordomes (au départ, les neuf plus gros agriculteurs du village,
selon un système de rotation). Ceux-ci, avec l'aide de la famille et des amis, préparent le repas des jours durant : pain,
viande et riz. Le 20, après la messe, ils suivent en procession le saint
jusqu'à la «Maison du Saint» –
construite à cet effet – où le prêtre bénit les aliments. Des bancs en bois
(table) sont placés dans la rue principale, recouverts de nappes en lin et tous
ceux qui y viennent sont invités. Chaque personne
apporte une assiette, des couverts et une boisson pour l'accompagner.
Pour
aller plus loin, je vous conseille ces lectures qui m’ont beaucoup aidé : Artur Techmański, Saint Sébastien : histoire d’une assimilation
culturelle, dans Źródła Humanistyki
Europejskiej = Studia ad Fontes Humanitatis Europeae Pertinentia, Volume 8,
2015, pages 57-73, https://folclore.pt/romarias-festas-populares-janeiro/, https://www.clio.fr/bibliotheque/pdf/pdf_les_catacombes_romaines.pdf, et https://www.ilmonocolo.com/post/il-martirio-di-san-sebastiano.
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Le mercredi 22 janvier nous avons fêté
aussi la Saint Vincent. Vincent,
diacre de l'évêque Valère de Saragosse, martyrisé à Valence le 22 janvier 304
lors de la persécution de Maximien
Hercule, auguste en Occident, compte assurément parmi les saints les plus populaires du Moyen-Âge.
Dès la fin du IVe siècle, au temps de Théodose, sa Passion
était écrite. Son culte se diffusa largement hors d'Espagne dès le Ve
siècle, notamment par l'entremise des rois
francs. Son martyre, attesté par Paulin
de Nole, Prudence et Augustin, suscita tout au long du
premier millénaire une activité hagiographique peu commune.

Le 21 et 22 janvier, a lieu le
pèlerinage de Saint-Vincent à Braga. Il est fait en l'honneur de São Vicente, le saint patron de la
paroisse, qui lui donne son nom, est célébré. Le pèlerinage traditionnel en
l'honneur de Saint Vincent contient
en lui-même des traditions telles que le feu de joie de São Vicente (21
janvier, à 21h30), le Pèlerinage des Enfants (22 janvier), les Moletinhos traditionnels de São Vicente,
les Rebuçados do Senhor, et lire
l'avenir de l'année agricole. Parmi les célébrations, se distingue l'animation
de la nuit précédente, dans le cimetière de São Vicente, où se déroule un grand
et vigoureux feu de joie qui attire des centaines de personnes de Braga et de
l'extérieur à l'événement.
Pour aller plus loin, je vous conseille
ces lectures qui m’ont beaucoup aidé : Louis de Lacger, Saint Vincent de Sarragosse, Revue d'histoire de l'Église de France, 60, 1927, pp.
307-358, Victor Saxer, Saint Vincent
diacre et martyr. Culte et légendes avant l'An Mil, dans Subsidia hagiographica 83, Société des Bollandistes, 2002, https://folclore.pt/romarias-festas-populares-janeiro/.
Merci, et bonne Saint Sébastien
et Saint Vincent !
HELLO ... BONJOUR mon cher ALEXANDRE,
RépondreSupprimeren ce Dimanche mitigé, me voilà de passage avec mon message
pour TE souhaiter une reposante et paisible journée.
Bonne nouvelle Semaine ... agréable mois de Février.
BON APPÉTIT ... CIAO @ + ... KISS ... AMITIÉS !